La vie, c’est comme une Volkswagen Coccinelle Cabriolet : on ne sait jamais sur quoi on va tomber…
Moi : « Chérie, je te propose un week-end romantique. Si tu veux, je peux en profiter pour essayer une voiture qui te plairait. Un beau coupé surpuissant ou une berline ultra-luxueuse ? »
Ma femme adorée : « Ben je voudrais bien que tu prennes une Coccinelle cabriolet. »
Moi : « …Tu es sûre ? Tu ne préfères pas une super-GTi ? »
Me voilà donc en train de négocier un essai de Coccinelle auprès de Volkswagen France. Tant qu’à faire le modèle le plus puissant avec un moteur essence. C’est donc une version équipée du 1.4L de 150ch qui m’attend ce vendredi. Une version spéciale « Dune », surélevée, couleur spéciale et décorations latérales. Finalement c’est pas si mal cette voiture. Je vous rassure, je suis toujours plus attiré par une véritable sportive, mais la Coccinelle est plutôt jolie, le look baroudeur de cette version Dune la virilise juste ce qu’il faut à mon goût.
Dans l’habitacle, le rappel de carrosserie tout le long du tableau de bord fait plus penser à de l’ameublement qu’à une planche de bord. Pour le reste, la Volkswagen Coccinelle Cabriolet s’avère une voiture des plus confortable. Si l’assise présente un confort sans histoire, le volant s’avère vraiment sympa, tant dans sa texture que dans son diamètre et son épaisseur. Pour le reste, l’infotainment est moderne et intuitif, l’équipement très complet ne souffre d’aucune lacune criante. Bref on se sent rapidement bien dans cette Coccinelle.
Une fois en route, il apparaît très vite que la Coccinelle n’est pas une sportive, mais ce n’est pas étonnant et de plus elle n’a jamais prétendu l’être. Le moteur est cependant volontaire et la boite DSG fait bien son boulot. Côté tenue de route, la Volkswagen est exempte de défauts rédhibitoires. Certes elle manque d’agilité mais elle fait preuve d’une bonne stabilité et, contrairement à ce que je pouvais craindre, elle fait preuve d’un comportement neutre lorsqu’on adopte un rythme élevé sans être en mode grosse attaque.
Lorsque la voiture est capotée, le confort auditif n’est pas très éloigné de celui d’une berline. Du coup ce « mode » de conduite ne présente pas beaucoup d’intérêt. Alors très vite, profitant d’un rayon de soleil on appuie sur le bouton et le toit se replie, à l’ancienne, derrière les appuie-têtes arrière.
Dans cette configuration, la « Dune » gagne encore en charme. Le côté Buggy est encore accentué et rouler le coude à la portière est confortable…Et très agréable. Les remous d’air sont limités dans l’habitacle, en tout cas c’est le cas à l’avant et encore plus avec le saute-vent en place. Se promener le long de la côte Normande dans ces conditions permet de profiter totalement des qualités de décapotable de la Volkswagen Coccinelle Dune. Car une des qualités principales de cette auto réside dans la taille de son pare-brise. Cela vous étonne ? Laissez-moi vous expliquer.
Dans la majorité des cabriolets 4 places modernes, le pare-brise remonte souvent au-dessus de la tête du conducteur. C’est particulièrement le cas dans les coupés-cabriolets de type Peugeot 308CC, mais c’est aussi valable pour les voitures plus luxueuses comme la Mercedes C45 AMG cabriolet essayé plus tôt cette année. Dans la Volkswagen le pare-brise vient juste à l’aplomb du volant, laissant la tête du conducteur directement en prise avec les étoiles. Il en résulte une impression de liberté au volant que je n’ai retrouvé que dans des roadsters du type Mazda Mx5 ou Fiat 124 Spider dernièrement.
Après une promenade bucolique à son volant, profitant de la vue sur le Mont Saint Michel et d’une météo plus que clémente pour un mois de mars, je commence à tomber sous le charme. Et je ne suis pas le seul : ma tendre épouse est elle aussi sur le point de craquer. Si la couleur n’emporte pas les suffrages de son côté, le côté pratique et le plaisir ressenti en roulant décapoté. Elle est même en train de planifier un prochain achat. De mon côté, si je suis plus attiré par une petite Miata, j’avoue que je ne serais pas mécontent quand même d’avoir cette Coccinelle à la maison, histoire de pouvoir profiter en plein du plaisir de la décapotable en famille, c’est-à-dire avec femme et enfants.
Finissons quand même par un défaut, mineur par rapport au plaisir distillé par la Volkswagen Coccinelle Cabriolet Dune, mais qui peut s’avérer pénible au quotidien : le mode roue libre. Ce mode de fonctionnement qui s’enclenche à vitesse stabilisée engendre un temps de réaction assez important (de l’ordre de une à deux vraies grosses secondes) quand on veut ré-accélérer. C’est inquiétant au début, mais même après un temps d’adaptation cela reste désagréable.
La Volkswagen Coccinelle Cabriolet, dans cette série spéciale Dune, associe un look baroudeur aux plaisirs d’un véritable cabriolet. Sans oublier le côté pratique avec ces 4 vraies places, elle se montre très agréable à vire au quotidien et aime décapoter à la moindre occasion. Au final une voiture attachante, bien plus que ce que je pensais trouver. Comme quoi les idées préconçues méritent d’être combattues.
Dépêchez vous si vous voulez une beetle….les commandes de la berline se sont arrêtés le mois dernier en Allemagne et pour le cabriolet cest en août….☹