Pierre-Henri nous signalait la sortie du numéro 1 de la version française de l’incontournable magazine papier Top Gear, quoi de mieux pour accompagner un long week-end à la plage comme seul le mois de Mai français sait nous les offrir ?
Pas de problème pour le trouver en kiosque, il était posé bien en évidence en bas de gondole étrangement juste à côté de Sport Auto. Je ne sais pas comment c’était chez votre marchand de journaux, mais je crois que le mien n’est pas insensible à l’Automobile, ça aide peut-être un peu…
Contrairement à un magazine auquel je serai habitué et commencerai sauvagement la lecture par ma ou mes rubriques préférées, ici j’ai attaqué sagement dans l’ordre des pages. C’est toujours agréable de parcourir un magazine nouveau, découvrir la mise en page, les rubriques, le ton et la ligne éditoriale. Un peu comme avec Vintage Racers l’édito est rassurant et pose des bases intéressantes : « parce que l’automobile, quoiqu’en pensent certains, c’est avant tout du plaisir, et de la passion. »
Si la rubrique actu n’est pas toute fraiche, ben oui l’Aston DBX, la Civic Type R, la Porsche GT3RS ou même l’Aventador SV tout ça, ça date du mois de Mars et du salon de Genève, c’est un sympathique refresh pour la mémoire et l’effet vieux magazine de salle d’attente est compensé par le ton agréable.
S’en suivent les deux articles totaly british : un premier sur Morgan, je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la lecture si vous n’êtes pas encore passé en kiosque, et le suivant narrant les aventures de drifteurs géants. J’ai adoré le texte de Dan Read traduit par Cédrik André et probablement eu l’air un peu bête à rigoler tout seul les fesses dans le sable ! Quelques pages sur l’automobilia comme on dit, les produits inspirés et dérivés en lien avec l’auto, toujours intéressant, et après ça, surprise un essai du Volvo XC90. Je ne m’attendais pas à trouver un tel essai dans Top Gear Mag, mais je l’ai lu avec plaisir et intérêt, tout comme les autres essais qui le suivent, plus sportifs dirons-nous.
On arrive alors au gros morceau de ce numéro 1, annoncé en gros sur la couverture, l’essai du trio terrible, la sainte trinité : LaFerrari, P1 et 918, rien que ça ! J’avais déjà lu la version anglaise de cet article dans le numéro de janvier de la version UK, mais même en connaissant le verdict des 3 essayeurs, ce fut tout à fait agréable à lire. On est loin des traductions sans âmes comme certains magazines d’anciennes, ou pire les émissions télés horriblement doublées (d’ailleurs vous avez regardé Grip sur l’Equipe21 ? ), et c’est là que le travail de l’équipe française est remarquable, et certainement long et fastidieux. On comprend volontiers le rythme d’un numéro tous les deux mois … pour commencer.
Le reste du magazine, que vous découvrirez vous-même est sur le même niveau de passion et qualité rédactionnelle. La preuve, un peu plus et TP Mag FR me faisait aimer la Vulcan, c’est dire ! Seul bémol sur la partie « Data » qui semble avoir zappé la case relecture. Beaucoup de fautes de frappe ou de mots oubliés, dommage c’est amusant à lire mais disons que c’est oubli pour ce numéro 1.
Je n’ai donc qu’une hâte, le numéro 2 pour confirmer ma bonne impression et envoyer mon abonnement. Et vous qu’en avez-vous pensé de ce numéro 1, conquis comme moi ?