Il y a toujours une foule démesurée aux conférences de presse Ferrari. Cette année j’ai fait l’impasse, préférant allez chez Lotus. La marque italienne a présentée à Genève une très grosse évolution de la 458 Italia. La motorisation adopte la suralimentation à l’aide de deux turbos et le bloc retouché de la California T. Annonçant 670 ch pour 1,4T, la 488 GTB n’est pas du genre apathique, loin de là. Mais, il y a un mais…
Je me fais violence en l’écrivant ; ayant toujours eu pour la marque au Cheval Cabré une forte admiration ; mais je suis déçu par cette 488 GTB. Au risque de froisser Thomas, le responsable presse de Ferrari Ouest Europe, je n’adhère pas au nouveau design et les moteurs suralimentés n’ont pas ma préférence. Se muant 488 GTB, la superbe 458 Italia perd donc à mes yeux ce qui fait tout son attrait : son V8 atmosphérique au chant de diva montant à 9000 tr/min et sa très belle plastique.
Au premier regard, cela m’a fait un choc, mais j’ai vraiment eu l’impression que les entrées d’air latérales avaient été taillée à la hache, apparaissant telle une plaie. Et que dire de la poignée de porte située trop bas que je trouve très mal intégrée… Les nouveaux bouclier avant et capot ne m’ont pas séduit davantage.
L’arrière est finalement le mieux traité, avec notamment de nouveau feux et un nouvel extracteur et deux sorties d’échappement type 458 Speciale.
Pièce maitresse, le V8 bi-turbo aura de la voix nous dit-on a Maranello, nous faisons confiance aux ingénieurs maison.
Peu de changement à l’intérieur, les habitués de la 458 Italia ne seront pas dépaysés, on notera l’apparition du bouton “Turbo” à gauche du volant.
Crédit photos @Joris Clerc, Yvan_111 et Kevin Goudin