Alpina, un nom qui a pour moi l’odeur du souffre. En 1986, Auto-Hebdo publie un reportage du record du tour du périphérique parisien en 10 min 49 sec et 195 km/h de moyenne (!!) avec une Alpina B7. A 18 ans, n’ayant pas encore le permis en poche, c’est une révélation. Pourquoi pas une super-car ? Pourquoi une Alpina ? A cette époque, je rêve de la BMW 323i E21 de 170 ch et je découvre sa version endiablée Alpina, la B6 2.8 de 230 ch. Le choc. A chaque Salon de Genève, c’est un rituel, je passe chez le préparateur de Buchloe voir les nouveautés. Cette année le petit constructeur ; depuis 1983 ; fête ses 50 ans et à cette occasion présente une édition ultra limitée en 50 exemplaires des B5 et B6 bi-turbo en mémoire des B7S Turbo coupé et berline de 1981/1982.
J’ai toujours préféré Alpina à AC Schintzer ou Hamann concernant la préparation des BMW. Le 6 cylindres en ligne historique a cédé sa place au V8 4,4L bi-turbo qui développe une puissance de 600 ch pour 800 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h est annoncé pour 4,2 sec et la VMax est comprise entre 323 km/h pour la B5 Touring (break) et 330 km/h pour le B6 Coupé. Alpina est donc une bonne alternative aux produits Motorsport BMW, pour mémoire la M5 (F10) développe 560 ch et sa rare version “30 Jahre M5” 40 de plus soit 600 ch.
Crédit photos @ Joris Clerc, Yvan_111 et Kevin Goudin