Du 26 au 30 septembre 2019 à Eurexpo Lyon, le salon de l’automobile à la sauce lyonnaise va ouvrir ses portes. Ses particularités ? Centré sur la vente, tous les modèles présentés par les constructeurs sont susceptibles d’être essayés et achetés sur place. De plus, deux villages de la mobilité et du sport auto accueillent de nombreuses animations avec des personnalités d’honneur. Toutes les marques ou presque sont représentées, allant du populaire à l’exclusif. Zoom sur le programme en vigueur…
L’édition 2015 avait surpris son monde relançant l’idée d’un rendez-vous automobile bisannuel toutes les années impaires. Pas de quoi faire concurrence aux gros mais le succès était annonciateur. La cuvée 2017 avait fait le plein avec 62 000 visiteurs et 1 625 ventes de véhicules. Quid de Volvo, Ford ou encore Opel, absentes régulières des plus grands événements. Ils étaient et seront présents cette année encore. A savoir que tous les stands bénéficient du même matériel, les espaces ne se différencient que par leur taille pour un souci d’équité. L’engouement autour de cette « fête de la voiture » en fait le premier salon automobile français de 2019 avec 50 000m² de surfaces réservées aux objets à quatre roues. Du 26 au 30 septembre, de 10h à 20h, les feux seront au vert pour accueillir le public. Voilà un curriculum vitæ sérieux pour commencer à appréhender le programme de ce troisième volet. Une de ses forces premières réside déjà dans le fait de satisfaire tous les plaisirs du public. Amateurs, passionnés, acheteurs ou simples curieux, le panel est assez large pour y trouver son bonheur. Du sport automobile, des anciennes, du luxe et des voitures de « monsieur tout le monde », il serait malvenu de faire le difficile.
L’accent est aussi mis sur le partage avec pour la 2ème année consécutive, une association partenaire du salon, lors d’un dîner de gala des pilotes et des chefs. Pour cette édition, ce sont « Les Bonnes Fées » qui ont été choisies pour incarner ses valeurs. L’association a été fondée par Sylvie Tellier, directrice générale de Miss France Organisation, et a pour but de venir en aide aux femmes les plus démunies, isolées ou malades. Les collectes seront reversées afin de créer des lieux de convivialité et de bien-être. Une deuxième association s’est alliée avec le salon, « Les Z’Enfants de l’Auto », constituée en 2018 au bénéfice d’enfants démunis ou malades. Une centaine de personnalités gravitant autour du monde de la voiture se sont engagées dans des projets comme le permis de conduire à l’Hôpital. Ou comment allier l’automobile et de nobles causes sans en faire des tonnes. Voici les premières vues sur le programme de septembre.
Un programme qui commence sur les chapeaux de roues
En voiture Simone, les animations prévues par l’organisation ne laissent pas le temps de se recoiffer… Comme l’affiche laisse en témoigner, l’édition 2019 mise sur la mobilité et le tout connecté. L’électrique sera lui aussi au cœur du salon avec des bornes extérieures de rechargement et de petites voitures de courses fonctionnant à l’énergie propre. Le salon automobile de Lyon s’organise en deux parties distinctes : les marques et la piste d’essais d’un côté, le reste avec les villages, circuits et animations autour de la voiture de l’autre. La première nommée est la partie essentielle et la plus classique de tout événement automobile de classe mondiale : la présence des constructeurs sur des stands. Oui mais là, ils sont mis sur un pied d’égalité et ça change tout. Niveau budget, toutes les marques peuvent ainsi se permettre de venir sur le salon et les petites côtoient les grandes, à la seule différence de taille. Leurs communiqués sont prévus au compte-gouttes sur les réseaux sociaux du salon ainsi que sur le site internet. Tous les essais se déroulent à l’arrière du bâtiment avec plusieurs entrées mais aussi sur la piste extérieure. Et ce n’est pas loin d’être une exclusivité mondiale pour un salon de cette envergure.
Les nouveautés sont nombreuses et ont le mérite d’être variées. Commencer par l’électrique ne serait pas une mauvaise idée vu les enjeux environnementaux actuels et Eurexpo l’a bien compris. L’entreprise française e-Racing Car, qui sera présente sur le salon, a créé une voiture de course qui se recharge à la prise de courant. Tout en réduisant les nuisances sonores et les pollutions dues aux moteurs thermiques, l’objectif est d’accompagner le monde automobile vers la transition énergétique. S’en suit le karting, toujours électrique, pour adultes, enfants et cette année pour les tout-petits. Conçus par Sodi Kart, ces mini véhicules sont utilisables pour les 3-6 ans, de quoi donner un bon coup de volant à la sortie de poussette. Les deux activités prendront place sur la piste intérieure du salon, du côté des villages. A leurs côtés, un circuit de voitures miniatures sera déployé sur près de 100 m². Tout ce qui touche de près ou de loin à la voiture peut y être installé et des enseignes connues remplieront les différentes allées.
Les expositions, pour les plus nostalgiques d’entre vous
Trois marques de légende, trois histoires à raconter et un club aux saveurs d’outre-Atlantique. Le showroom consacré à tous les modèles les plus récents ne suffit pas à intriguer tout le monde. Les plus réfractaires aux nouvelles technologies et à l’hybridation pourront ainsi se rabattre vers les quatre expositions à thème. 1919, la date ne vous parle peut-être pas mais c’est celle de la création de Citroën. La marque aux chevrons, emblématique à bien des égards dans l’histoire automobile française, prévoit dix modèles de légende en plus des véhicules de particuliers. La Rosalie ou la 2CV sous toutes ses formes seront de la partie. Le second espace et non des moindres est dédié à un autre constructeur français, créé il y a quelques 75 années à Dieppe. L’implantation suffit aux amateurs d’automobile pour reconnaître Alpine. Réapparue en 2017 avec son modèle phare A110, le salon propose un retour aux sources dans l’histoire du constructeur sportif. Plusieurs A110 (d’époque cette fois), A310 et A610 seront exposées, accompagnées de la très rare A106 sur base d’une 4CV.
Présente à l’édition 2017, la Fondation Berliet créée en 1982 par Paul Berliet et Renault Véhicules Industriels, revient avec des modèles exclusifs. Celle-ci a pour mission de sauvegarder ce morceau du patrimoine automobile lyonnais et l’histoire du camion français toutes marques. Pour les connaisseurs, ce sont un Landaulet Berliet de 1911, une berline Cottin-Desgouttes de 1931 et un coupé de ville Berliet de 1931 qui représenteront l’association. Enfin, drapeaux américains flottant aux portières, le club V8 Forever sera lui aussi de retour cette année. Ce club de Rhône-Alpes n’a pas encore donné ses dix modèles de prédilection mais nul doute que les Etats-Unis auront de quoi pavaner et faire du bruit (bruit rauque des V8 aux cylindrées démentielles obligent).
Des espaces d’animation pour fêter l’automobile
Il va sans dire que le salon automobile de Lyon mise d’autant plus sur son lot d’animations que les autres rendez-vous. Entre la mobilité, le sport automobile, les start-ups et les partenaires, un tour d’horizon s’impose. L’accueil a été pensé autour de la mobilité. L’engagement du salon autour des transports durables passe par la première vue que l’on a de l’événement. Chaque marque aura la possibilité de présenter un modèle hybride ou électrique sur la « Place des Lumières ». Les modes de transport doux ne s’arrêtent pas là et ils auront en plus un village réservé. Il accueillera une piste d’essais mobilité dédiée aux vélos, trottinettes et autres engins de micro-mobilité électrique ainsi qu’un espace consacré aux énergies vertes. Présent déjà pour l’édition précédente, le village est d’autant plus important avec l’augmentation drastique de ces moyens de transport solitaires dans les métropoles et particulièrement à Lyon. A noter que la Métropole de Lyon tiendra aussi un stand sur la prévention des risques et des ateliers sur l’enjeu de la mobilité en ville s’ajoutent à l’ensemble.
Le village du sport automobile, bien connu des visiteurs des années précédentes, fait son retour avec des shows participatifs pour les passionnés comme pour les néophytes. Un grand nombre de disciplines (avec encore quelques surprises à l’avenir) sont représentées sur un espace de 5 000 m². Pour couronner le tout, le salon est partenaire de pilotes professionnels et reconnus à l’international. Le premier concerné est Franck Lagorce, ancien pilote de F1 et multiple vainqueur du trophée Andros. Avec sa société spécialisée dans l’événementiel, il est à la tête du village du sport auto et est un acteur principal de la venue de tous les partenaires. La deuxième star n’est autre que Nicolas Schatz, sextuple vainqueur du Championnat de France de la Montagne et maintenant passé dans la course sur piste. En LMP3, il concourt avec son team Graff Racing à la « Le Mans Cup » et a terminé victorieux de la manche juste avant les 24 heures du Mans. Il pilote aussi avec une Ginetta dans le championnat FFSA GT – GT4 France.
Les animations commencent avec FEED Racing France : un Volant créé par Jacques Villeneuve et Patrick Lemarié, pilotes de monoplaces. Le but est de redonner sa chance au plus grand nombre et sélectionner exclusivement sur des critères de talent et d’équité́, le tout à un prix raisonnable. Des détections seront effectuées pour les jeunes entre 14 et 20 ans directement sur place et le gagnant pourra repartir avec une place dans l’écurie Carlin en F4 britannique pour la saison prochaine. Une excellente initiative pour se lancer dans la course automobile, reste à voir le résultat ! La FFSA (Fédération Française du Sport Automobile) est aussi présente avec les sélections 2019 pour le « Rallye Jeunes ». Les critères sont simples ; avoir entre 18 et 25 ans ainsi que le permis B. Les lauréats intégreront le Team Rallye Jeunes et participeront au Championnat de France des rallyes Junior. Quant à la piste extérieure, elle sera animée par les pilotes avec des démonstrations et des baptêmes de piste de Drift, Mitjet et Norma 2L. Du beau monde. Les pilotes en herbe auront aussi accès à des simulateurs disposés dans le salon en accord avec les multiples disciplines.
Enfin, le village des start-ups de 2017 se transforme en place des start-ups. Sous le parrainage de « ONLYLYON », six entreprises innovantes ont été choisies par le salon pour les mettre en valeur. Toutes situées dans la région, le fait de promouvoir au grand public ces jeunes pousses doit pouvoir les faire grandir. Le tour de ce que propose le salon est complet et réserve encore quelques surprises, preuve en est de son influence grandissante parmi les cadors de Genève ou Francfort. Rendez-vous du 26 au 30 septembre 2019 prochains dans la ville des Lumières pour s’en mettre plein les mirettes, le salon automobile de Lyon a des arguments à faire valoir.
Plus d’infos sur le site du Salon de l’Automobile de Lyon, ici.
Crédit photos @ Nicolas Rodet, Lyon au masculin, Elisabeth Rull, Charleau Loan
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Philippe ( président )