Ferrari, Bugatti et Pagani en tête de la vente aux enchères RM Sotheby’s de Paris cette année.
Quelques jours après avoir créé l’événement en vendant la Mercedes-Benz W 196 R Stromlinienwagen pour 51 millions d’euros, un montant record faisant d’elle la deuxième voiture la plus chère jamais vendue (après la 300 SLR, adjugée pour 135 millions d’euros par RM Sotheby’s en 2022), la maison de ventes aux enchères canadienne continue de faire sensation avec une nouvelle vente d’exception.
C’est au Carrousel du Louvre, à Paris, que les collectionneurs se sont donné rendez-vous pour découvrir 135 lots d’une rareté inégalée. Malgré ce nouveau record, l’année de RM Sotheby’s est loin d’être terminée, avec 17 lots millionnaires potentiels présentés, dont l’un est issu de la prestigieuse collection de l’Indianapolis Motor Speedway Museum.
Nouveauté cette année : les enchères ont été organisées en deux étapes distinctes. La « Curated Collection » a été mise en vente dès le mardi après-midi, laissant place au reste des lots le lendemain. Concentrons-nous ici sur cette seconde partie, qui regroupait les pièces les plus spectaculaires de la vente.
Dès l’entrée, la pièce maîtresse de cette vente s’impose : la légendaire Ferrari 250 LM ayant remporté les 24 Heures du Mans 1965, pilotée par Masten Gregory et Jochen Rindt sous les couleurs du North American Racing Team (NART).
Cette victoire emblématique a marqué le sixième triomphe consécutif de Ferrari au Mans, mais surtout, elle reste la dernière Ferrari à s’être imposée au classement général avant la 499P en 2023 (lire ici). C’est aussi la seule Ferrari engagée par un privé à avoir remporté Le Mans au général, ainsi que l’unique Ferrari de l’ère Enzo Ferrari (1947-1988) à avoir participé à six courses de 24 heures, incluant trois éditions du Mans et trois des 24 Heures de Daytona.
Exposée par Luigi Chinetti Motors/NART au Salon Automobile de New York en 1967, cette 250 LM #5893 est restée remarquablement préservée, conservant son moteur et sa boîte de vitesses d’origine. Acquise par le musée de l’Indianapolis Motor Speedway en 1970, elle y a été soigneusement conservée pendant 54 ans. Sixième des 32 exemplaires produits, elle est sans conteste la plus importante de la lignée. Un tel morceau d’histoire ne peut atteindre que des sommets, l’estimation était annoncée au-dessus des 25 millions d’euros, elle marquera un record pour une 250 LM à 34 880 000 € !
Après avoir partagé des décennies sous le même toit au musée de l’Indianapolis Motor Speedway, une autre icône de l’histoire de l’endurance, la Ford GT40 MkII des 24 Heures du Mans 1966, rejoindra également le marché. Celle-ci sera proposée aux enchères à Miami, fin février, promettant une nouvelle vente mémorable.
Autre Ferrari exceptionnelle présentée : la Ferrari 512 M de 1970.
Châssis 1030 est l’une des 17 voitures complètes homologuées en janvier 1970 et l’une des 25 Ferrari 512 produites entre 1970 et 1971. Livrée neuve à l’Ecurie Francorchamps en mai 1970, elle a marqué les esprits en tant que dernier prototype de sport engagé par l’équipe belge. Ses débuts en compétition ont lieu au 1000 km de Spa, où Derek Bell et Hugues de Fierlant terminent 8ᵉ. Aux 24 Heures du Mans 1970, elle décroche une impressionnante 5ᵉ place au général. La même année, elle apparaît dans le film Le Mans de Steve McQueen avant de poursuivre en Afrique du Sud et en Argentine.
En 1971, elle est modifiée en version « M » (modificata), avec un moteur de 610 chevaux, plus léger, plus puissant et une carrosserie optimisée. Elle participe à nouveau aux 24 Heures du Mans, mais doit abandonner. Elle remporte toutefois une victoire au Coupes Benelux de Zandvoort et termine 4ᵉ aux 6 Heures de Watkins Glen.
Particularité notable et je dois dire, absolument magnifique, cette 512 est la seule Ferrari livrée neuve par l’usine dans la teinte Giallo !
Châssis 1030 est considéré comme l’un des meilleurs exemplaires des 15 Ferrari 512 M restants, n’ayant jamais subi d’accident majeur en course. Estimée entre €9,000,000 – €12,000,000 EUR, elle n’a pas trouvé preneur mais reste en disponible à l’achat.
Voici l’une des 10 Alfa Romeo 155 V6 TI DTM, pilotée par l’ancien pilote de F1 Christian Danner, qui l’a menée à deux podiums lors de la saison 1994. Elle a été adjugée en dessous de son estimation, 475 000 €.
Deux Formule 1 figurent parmi les voitures de route proposées à la vente. La première, une Williams FW20 de la saison 1998, fut pilotée par Jacques Villeneuve lors de trois Grands Prix (5e en Australie, abandon en Argentine et 4e à Saint-Marin) avant de devenir une voiture de développement pour le reste de la saison, testée par Juan Pablo Montoya, Heinz-Harald Frentzen, Alex Zanardi et Max Wilson. Elle rejoint une nouvelle collection pour la somme de 218 500 €.
Ici, la Lotus E21 pilotée par Kimi Räikkönen et Romain Grosjean, qui a contribué à la 4ᵉ place de l’écurie au championnat constructeurs en 2013. Son palmarès en course inclut une 2ᵉ place aux Grands Prix d’Allemagne, de Hongrie et des États-Unis (Grosjean), ainsi qu’une 3ᵉ place lors des Grands Prix de Corée du Sud, du Japon et d’Inde. Vendue 325 625 €
C’est une configuration somme toute bien sombre pour l’élégance que représente une BMW 507 Roadster Series II. Livrée neuve à Cuba en 1958 dans la teinte Altelfenbein, elle fut ensuite importée en Allemagne, où elle bénéficia d’une restauration. Présentée aujourd’hui avec son moteur d’origine et un rare hard-top, elle était estimée entre 1,75 M€ et 2 M€.
Niveau supercars modernes, RM Sotheby’s présente cette année une Bugatti Centodieci, vielle de 3 petites années seulement. Estimée entre 10 et 15 millions d’euros. Cette Chiron recarrossée rendant hommage à l’EB110 est présentée dans la configuration de présentation à quelques détails près, et comptant seulement 437 kilomètres dans les roues. Alors pourquoi l’estimation est si importante ? Tout simplement parce qu’elle est l’une des 10 exemplaires produits seulement ! Adjugée … €, elle aura certainement émerveillé la jeune génération de passionné d’automobile.
Revenons à de vraies voitures, qui roulent ! Car malgré la rareté de cette Koenigsegg Agera (seuls 7 exemplaires produits avant que les modèles S, R et RS ne soient lancés), plus de 20 000 kilomètres ont été parcourus à son bord, laissant le V8 de 5 litres s’exprimer lors de différents road-trips et événements en Europe. Finie dans un noir satiné, cette Agera aux airs de Batmobile s’est vendue à 1,917 millions d’euros.
Voici l’un des V12 de la vente, et quel V12 ! Inévitablement la version la plus bestiale de la Ferrari 599, la GTO fut produite à seulement 599 exemplaires, avec un moteur dérivé de l’Enzo. Livrée neuve à Rome en Grigio Medio, elle dispose d’une configuration sur mesure comprenant des étriers de frein Giallo Modena et des sièges baquets avec harnais. Pour 815 000 €, elle aurait pu être vôtre.
Restons dans les Ferrari V12 avec cette superbe LaFerrari Giallo, accompagnée d’un intérieur noir et jaune assorti et des jantes à écrou central issues de la FXX-K. Désormais âgée de 10 ans, les LaFerrari n’ont pas pris une ride, surtout lorsque leur configuration sort de l’ordinaire ! Elle sera vendue à 3,5 millions d’euros.
En voici une que l’on retrouve souvent en vente ! Cette Ferrari 512 BB/LM est dotée d’une carrosserie aérodynamique unique, conçue par Armando Palanca. Elle a participé aux éditions 1981 et 1984 des 24 Heures du Mans et a remporté la catégorie GTX lors des 1000 km de Monza et des 6 heures de Pergusa en 1981, avec une autre victoire de catégorie aux 1000 km de Mugello en 1982. Restée dans la collection de la famille Violati jusqu’en 2014, elle n’a eu que deux propriétaires privés depuis. Vendue 1 973 750 € par RM Sotheby’s en 2021 lors de la vente d’une partie de la collection Guikas, elle atteindra difficilement cette somme, son propriétaire en souhaitant 2 millions.
Voici une version rare et extrêmement désirable de la Lamborghini Countach, la première itération emblématique du modèle. Il s’agit de l’un des 157 exemplaires produits de la LP400 ‘Periscopio’. Propulsée par un moteur V12 de 4 litres développant 370 chevaux, elle atteint une vitesse de pointe de 309 km/h, une fusée pour l’époque ! Initialement peinte en Rosso avec un intérieur Nero, elle est aujourd’hui présentée en argent avec un intérieur en cuir tobacco. Son histoire de propriété inclut l’Allemagne, les États-Unis et une longue résidence en Suède. Estimée entre 750 000 € et 900 000 €, elle partira facilement à 820,625 €.
Voici le troisième exemplaire de Jaguar XJR-10, construit pour le championnat IMSA GTP de 1989, avec des victoires à Portland en 1990 et à West Palm Beach en 1991. Ce châssis a été piloté par des pilotes de renom tels que Davy Jones, Martin Brundle et Price Cobb. Récemment restauré dans sa configuration d’origine avec un moteur V6 twin-turbo de 3,5 litres, il est présenté dans sa livrée Bud Light de 1991. Engagée dans 18 courses du championnat IMSA entre 1989 et 1991, l’XJR10 589 est désormais éligible pour des compétitions historiques comme le Group C. Elle n’atteindra pas son prix de réserve de 800 000€.
On vous a présenté une Bugatti Type 35 et une Type 43 chez Bonhams (retrouver ici), voici maintenant une Type 37 matching numbers de 1929. Son historique de propriété est bien documenté depuis sa livraison en France, ayant été conservée par le collectionneur renommé Jean-Michel Cérède pendant 43 ans, avant d’être acquise par le vendeur en juin 2013. Ce Type 37 a participé à l’inauguration du circuit Bugatti en 1966 et au rassemblement international Bugatti de 2009. Il a également été inspecté et documenté par le célèbre historien de la marque, Pierre-Yves Laugier. Elle était attendue autour du million d’euros, elle ne l’atteindra pas.
Issue de la même collection, on retrouve une Simca-Gordini 8… au solide palmarès. Elle compte deux engagements aux 24h du Mans et a gagné sa classe au Bol d’Or 1938. C’est l’une des trois seules Gordini basées sur des Simca 8. Elle a été primée au concours Le Mans Heritage Club, qui avait anciennement lieu lors du Mans Classic, et a été pilotée par Emerson Fittipaldi. Elle non plus ne sera pas vendue.
Voici deux lots que tout oppose, mais dont la valeur est estimée être dans la même fourchette, entre 500 000€ et 650 000€. L’une est une BMW 3.0 CSL ‘Batmobile’, ayant notamment été conduite par Niki Lauda.
L’autre est une Abarth 208 A Spyder dotée d’une carrosserie unique imaginée par Giovanni Michelotti pour Boano. À vous de faire votre choix.
Dans les mêmes ordres de prix, vous aviez également une Ferrari 212/225 Export. Comme bien souvent avec les Ferrari des années 50, tout est une histoire de chiffres. Celle-ci ne déroge pas à la règle : il s’agit de l’un des seulement 27 exemplaires de la Ferrari 212 Export construits et de l’une des trois 212 Exports mises à niveau par la marque à la spécification 225 S. Elle a couru dans des événements majeurs tels que les 12 Heures de Reims, les 1000 km de Paris et le rallye Liège-Rome-Liège. Elle a bénéficié d’une restauration de niveau concours par Ferrari Classiche de 2020 à 2024. Elle conserve son moteur, sa boîte de vitesses et son essieu arrière d’origine. Estimée à 3 millions d’euros, son propriétaire en demande toujours 2,5 millions.
Contre un peu plus de 3 millions d’euros, vous auriez pu être le premier acquéreur d’une Pagani Huayra R aux enchères. Châssis 005 sur les 30 exemplaires destinés aux clients, l’hypercar en fibre de carbone ne dispose que de 196 kilomètres au compteur.
Pour compléter la série des millionnaires, voici une fabuleuse Alfa Romeo 6C 1750 Gran Sport dotée d’un historique complet depuis sa sortie d’usine. L’un des 76 exemplaires construits en 1931, ce modèle a été livré neuf en Suisse et est supposé être le 62e sur un total de 106 voitures produites. Elle est équipée de son moteur six cylindres de 1 750 cm³, toujours matching-numbers. Cette Alfa a appartenu pendant 30 ans à Phil Hill, légendaire pilote américain de course. Elle rejoint son nouveau propriétaire pour la somme de 1,8 millions d’euros.
Terminons le tour de cette vente exceptionnelle avec le reste des lots… The Curated Collection
Nouveauté cette année : les lots étaient présentés en deux étapes distinctes. La “Curated Collection” a été mise aux enchères dès le mardi après-midi, laissant place au reste de la vente le lendemain.
Parmi les 73 lots de cette collection proposés sans prix de réserve, il était impossible de passer à côté de l’extraordinaire lignée de Porsche RS. Celle-ci retraçait l’évolution des modèles emblématiques de 1973 à 2019, un véritable voyage dans l’histoire de la marque.
1973 Porshce 911 2.7 RS Lightweight
Commençons par le commencement avec la pionnière des RS : la légendaire Carrera 2.7 RS (lire ici). Le modèle présenté fait partie des 200 versions Lightweight produites. Livrée neuve en Italie en 1973, dans une configuration Grand Prix White ornée d’inscriptions et de jantes bleues, elle a participé à la Targa Florio en 1979 et remporté le Rally dei Vini la même année. Ces exploits ont permis à Federico Cane de décrocher le titre de champion du rallye national italien. Présentée dans sa configuration d’origine, cette icône était estimée entre 1 200 000 € et 1 500 000 €. Étonnement, sa vente a difficilement atteint les 713,750 €.
1992 Porsche 911 Carrera RS N/GT
Voici une Porsche 911 Carrera RS N/GT, une véritable rareté. Selon les archives de Zuffenhausen, 290 numéros de châssis avaient été initialement réservés pour cette version exclusive de la 964 RS, mais seulement 200 exemplaires auraient été produits. Conçue pour l’homologation du championnat N/GT de l’époque, cette déclinaison était uniquement disponible en Allemagne, Belgique et Suisse.
La grande différence par rapport à une 964 RS classique réside dans le pack « M003 », qui incluait des sièges baquets Recaro équipés de harnais Schroth, ainsi qu’un arceau de sécurité soudé directement en usine. Ce modèle, livré neuf en Suisse, est présenté dans sa teinte d’origine Grand Prix White. Elle a été vendue pour 218,500 €.
1995 Porsche 911 Carrera RS 3.8
Plus polyvalente, la 993 Carrera RS 3.8 figure parmi les modèles de 911 atmosphériques refroidies par air les plus prisés des collectionneurs. Avec une estimation comprise entre 250 000 € et 350 000 €, cette Porsche représente un équilibre parfait entre performance brute et rareté, faisant d’elle un choix incontournable pour les passionnés de la marque. Elle trouve preneur à 269 375 €.
2000 Porsche 996 GT3
Permettez-moi une petite apartée dans la lignée des modèles RS pour vous présenter la première GT3 de l’histoire de Porsche. Dans sa teinte emblématique Guards Red, associée à un intérieur en cuir et Alcantara noir, cette 996 GT3 a été livrée neuve en France en février 2000. Intégrée à la The Curated Collection en 2019, elle affiche seulement 24 095 kilomètres au compteur. La cote de ces modèles a connu une ascension fulgurante ces dernières années, et celle-ci s’est vendue à 115 000 €.
2004 Porsche 996 GT3 RS
Revenons maintenant aux modèles bruts, conçus pour dominer la piste. Avec une combinaison de couleurs particulièrement prisée – Carrera White et bleu – un intérieur réduit au strict minimum, un arceau de sécurité et des baquets Recaro, cette voiture incarne à la perfection l’essence pure de la RS. Estimée entre 150 000 € et 200 000 €, elle part à 161 000 €.
2010 Porsche 911 GT3 RS 3.8 & 2011 Porsche 911 GT3 RS 4.0
Nous entrons dans mon ère préférée des RS ! Quel passionné ne rêve pas d’ajouter une 997.2 GT3 RS 3.8 à son garage ? Avec sa configuration des plus élégantes, cette version en Carrara White est sublimée par des accents White Gold Metallic, notamment sur les roues et les décorations distinctives. Véritable coup de cœur de Matthieu lors de cette vente, elle ne passe pas inaperçue.
Même aux côtés de l’un des 600 exemplaires exclusifs de la RS 4.0, la RS 3.8 n’a rien à envier ! La 997.2 GT3 RS 3.8 change de mains pour 252 000 €, tandis que la RS 4.0 atteint le prix de 471,875 €.
Porsche 997 GT2 RS
Finies les GT3 (ou presque), place à une 997 GT2 RS, numéro 320 sur 500 exemplaires produits. Avec 25 676 kilomètres au compteur au moment de la vente, cette bête de piste a été vendue pour 404,375 €.
991 GT3 RS
Nous arrivons à la fin de cette épopée Porsche avec une magnifique 991 GT3 RS dans sa teinte GT Silver Metallic. Équipée du pack Clubsport, elle semble à peine avoir été utilisée avec moins de 2 000 kilomètres au compteur. Première main, elle a été vendue pour 161 000 €.
991 GT2 RS & RS Clubsport
Pour conclure en beauté, The Curated Collection proposait deux 991 GT2 RS quasiment neuves, dont une rare version Clubsport, numéro 105 sur 200. Parmi elles, une configuration exceptionnelle : une teinte paint-to-sample Brewster Green, sublimée par le pack Weissach et des jantes magnésium blanc or métallisé. Estimée entre 350 000 € et 450 000 €, elle a atteint logiquement les 376,250 €. La version Clubsport, quant à elle, rejoint son second propriétaire contre 393,125 €.
1966 Aston Martin DB6 Shooting Brake by FLM Panelcraft
Une des trois rares DB6 Shooting Brake réalisées par FLM Panelcraft, ce modèle est le seul configuré en conduite à gauche. Commandée par un propriétaire texan en 1965, cette Aston Martin DB6 a été convertie en Shooting Brake avec une ligne de toit plus haute et un hayon à ouverture divisée, caractéristiques de cette conversion. L’intérieur initialement bleu Pacifique avec cuir beige Connolly a été restauré en vert clair. Cette voiture rare, équipée d’un moteur six cylindres en ligne de 4 litres avec boîte manuelle à cinq rapports, conserve son moteur d’origine et a été minutieusement restaurée au Royaume-Uni. Après plusieurs propriétaires, elle change de main lors de cette vente à 443 750 €.
Bentley Continental ‘Flying Star’ de 2008 par Touring Superleggera
Second Shooting Brake anglais inattendue, signé Touring Superleggera cette-fois.
Seul 19 exemplaires de cette Bentley Continental ‘Flying Star’ ont été produits. Celui-ci, est fini en gris métallisé avec un intérieur en cuir Saffron et des garnitures en placage de noyer. Il a été commandé à l’origine en tant que convertible Continental GTC en 2008, puis envoyé à Touring Superleggera pour la conversion sur mesure en Shooting Brake. Cette conversion a ajouté des détails uniques, tels que des portes plus longues, des feux arrière personnalisés et d’autres éléments de design sur mesure. Elle trouve preneur à un peu plus de 200 000€.
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