Avant son article consacré aux Formules 1 exposées à Rétromobile 2025, voici le Top 5 de Raphaël.
1. Ferrari 250 LM #5893
On ne va pas être original, mais c’est bien « la » star de la semaine, « la » voiture que tout le monde est venu voir. La gagnante du Mans 1965, de retour en Europe après 54 années passées au Musée de l’Indianapolis Motor Speedway. La dernière Ferrari V12 à avoir gagné Le Mans, la dernière du vivant d’Enzo Ferrari, la dernière et la seule sous une bannière privée
Bien des choses la distinguent. Évidemment une valeur faramineuse, mais aussi une grosse case à cocher pour ma chasse aux gagnantes du Mans, qui compte maintenant un 73ème châssis vainqueur pour un total de 78 années couvertes. C’était la plus « jeune » de celles qui me manquaient ! Et ça valait le coup de prendre sa journée rien que pour passer un peu de temps à ses côtés.
Je pourrais vous raconter sa vie ou l’histoire de la Ferrari 250 LM mais ce sera pour une autre fois !
2. Porsche 930 Turbo TAG by Lanzante
Une surprise, une gueule incroyable et une folie. Mettre un V6 TAG Porsche de Formule 1 dans une Porsche 930. Après avoir croisé le prototype de Lanzante au Rennsport Reunion à Laguna Seca en 2015 (lire ici nos articles), je ne m’attendais pas à trouver l’un des 11 exemplaires esseulé dans un coin du Hall 1 de Retromobile 2025. Une belle surprise et un backdating complètement fou.
Je ne vous parlerai pas de la Singer DLS qui m’a aussi beaucoup plu, mais ici on est un cran au-dessus en rareté et en folie.
3. Duo MX-5 NB Coupé & NC Superlight
On n’oublie pas d’où l’on vient et chez Automotivpress, on est plusieurs à avoir la Mazda MX-5 (lire ici nos articles) dans le cœur. Et nous ne sommes pas les seuls puisque EVO Magazine la classe 2ème derrière la Porsche 911 S/T dans son “élection de la sportive de l’année 2024” ! La NB Coupé, inspiré du Concept Miata M Coupé de 1996, dont j’ai appris ou ré-appris qu’il existait 179 exemplaires, est un produit destiné au marché Japonais uniquement et ultra-rare, de ceux dont on sait qu’ils existent mais dont on pense qu’on ne les verra jamais. Si je ne l’ai pas vue au musée Mazda d’Hiroshima (lire ici), aucune chance d’en voir un jour me disais-je.
Et finalement, si. Une sorte de Graal pour les “miatistes”. On enlèvera juste ces cache-phares tout à fait dégueu’ et roule !
Pour la Superlight, d’inspiration du Concept Mono-posto de 2000, belle surprise aussi puisqu’il s’agit d’un concept sur base NCFL présenté exactement au moment où j’ai pris livraison de ma MX-5 1.8 neuve, que je possède toujours d’ailleurs. C’était il y a déjà… 16 ans.
Ici aussi on est sur une 1.8 de 126 ch, puisque la recherche de la légèreté est ici le maître-mot, la masse étant de 995 kg soit 195 kg de moins que la NC 1.8 qui lui sert de base.
4. Jordan-Peugeot 197
Une madeleine de Proust qui parle au fan de F1 en moi, au fan de Jordan et de ses livrées tellement impactantes. Une surprise de la croiser là, je ne m’attendais vraiment pas à en croiser une.
5. Porsche 908 LH #908-004
Comment ne pas citer la Mona Lisa des prototypes Porsche des années 60, qui confine au sublime dans sa recherche de finesse aérodynamique. Je la place en 5ème position de mon Rétromobile 2025 car c’est une voiture que j’ai déjà vu courir plusieurs fois, mais ça n’enlève rien à la superbe restauration de Florent Moulin et Art&Revs qui l’ont mise dans une intéressante configuration expérimentale avec deux imposantes dérives, et contrairement à ce que l’on voit sur la version définitive de la 908 longue, l’absence de la lame horizontale fixe et des deux petits ailerons mobiles actionnés passivement par les suspensions. Un petit bijou d’ingénierie soit dit en passant.
La 908 LH, qui a failli gagner Le Mans en 1969, est la dernière étape de la montée en puissance de Porsche avant la 917 (lire ici).
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