Vous avez peut-être déjà suivi Sylvain dans sa découverte du salon Rétromobile 2025, une première pour lui dans ce véritable temple de la voiture ancienne. Entre regards éblouis et visites décousues, il était difficile de rester concentré face à l’incroyable diversité des stands, chacun regorgeant de pépites à gauche et à droite. Mais lorsqu’on arpente les allées de Rétromobile depuis une décennie, comme c’est mon cas, le regard devient plus discipliné, presque chirurgical, à la recherche des véritables raretés. Celles qui ne sont pas seulement des œuvres mécaniques mais des témoins d’histoires extraordinaires, dépassant parfois le simple cadre de l’automobile.
Chaque année, une fois rentré de Rétromobile, le calme du bureau tranche avec l’effervescence du salon. C’est alors, en triant les photos prises sur le vif, qu’on redécouvre l’événement sous un autre jour. On prend le temps de plonger dans l’histoire de certains châssis, d’en apprendre davantage sur leurs exploits, leurs pilotes ou leurs spécificités uniques. Je vous propose alors un tour d’horizon des voitures qui m’ont le plus marqué lors de cette édition 2025.
Ferrari 250 GT SWB Competizione #2127GT
Voici, sans aucun doute, mon Best of Show de cette édition 2025 de Rétromobile. Après avoir impressionné l’année dernière avec une Ferrari 250 GTO 64’, Girardo & Co revient cette année avec une autre Ferrari exceptionnelle des années 1960 : #2127GT, une Ferrari 250 GT SWB Compétizione. Ce châssis est l’un des 46 exemplaires en aluminium spécification Compétizione produits en 1960. Parmi ses particularités distinctives, on note une sortie d’air au sommet de la lunette arrière, un déflecteur d’insectes sur le capot, des fenêtres latérales coulissantes et une bande tricolore française courant le long de sa magnifique carrosserie bleu ciel.
Livrée neuve le 10 septembre 1960 à Gino Morandi, un Modénais de 38 ans, cette SWB fut acquise pour le compte du pilote français Pierre Dumay, qui courait sous le pseudonyme « Loustel » afin de préserver une certaine discrétion, comme beaucoup de gentlemen drivers de l’époque. Immatriculée à Modène sous le numéro MO 59805 le 12 septembre, elle fit ses débuts en compétition seulement trois jours plus tard lors du prestigieux Tour de France Automobile 1960.
À cette époque, le Tour de France représentait un défi titanesque : plus de 5 000 kilomètres sur routes asphaltées et chemins de gravier, ponctués par des courses sur sept circuits légendaires, tels que Rouen, Le Mans, Spa-Francorchamps et le Nürburgring. Arborant le numéro de course 154, la voiture fut pilotée par Pierre Dumay et le talentueux Jo Schlesser, l’un des meilleurs pilotes français de l’époque.
Cette édition du Tour de France Automobile fut marquée par une féroce rivalité entre deux pilotes belges, Willy Mairesse et Olivier Gendebien, tous deux au volant de Ferrari 250 GT SWB Berlinetta. Gendebien, victime d’un excès de zèle, endommagea son moteur, permettant à Dumay et Schlesser, grâce à une conduite réfléchie, de se hisser à la deuxième place au classement général, qu’ils conservèrent jusqu’à l’arrivée.
e point d’orgue de leur performance fut sans conteste la course nocturne de deux heures sur le circuit du Mans, où le duo décrocha également la deuxième place.
Deux jours seulement après la fin du Tour de France, Dumay engagea #2127GT aux Coupes de Paris à Montlhéry, bien que sans succès. La Ferrari poursuivit ensuite sa carrière dans d’autres épreuves prestigieuses, notamment les 1 000 km de Paris, où elle termina quatrième. En 1961, elle continua à briller en compétition, participant à des courses comme le Rallye du Limousin et le Grand Prix de Spa, avec des pilotes de renom tels que Pierre Noblet. Plus tard, la Ferrari traversa même les continents pour courir en Afrique, tout en passant entre les mains de collectionneurs passionnés.
Après une restauration complète en 1993, la voiture fut repeinte en rouge foncé pour participer à la version moderne du Tour Auto en 1994. Cependant, elle retrouva une teinte bleu ciel proche de l’origine dès 1995, sous la garde d’un nouveau propriétaire. Depuis, cette Ferrari a changé de mains à plusieurs reprises et a participé à de nombreux événements prestigieux en Europe, ayant même été exposée au musée Ferrari.
Max Girardo s’est vu confier la mission délicate de trouver une Ferrari à châssis court pour l’un de ses clients exigeants. Quoi de mieux qu’un modèle emblématique construit en 1960, avec un riche palmarès en compétition et un historique clair et traçable, pour rejoindre une collection d’exception ? Une fois acquise, la 250 fut envoyée chez Carlo Bonini, l’un des plus grands spécialistes Ferrari au monde, pour une restauration minutieuse dans sa configuration exacte du Tour de France Automobile 1960. Ainsi restaurée, elle est présentée pour la première fois dans cet état depuis les années 1960.
Fait amusant : la restauration est si récente que #2127GT arbore encore sur certaines photos de présentation des bandes tricolores inversées, vestige de son ancienne configuration, visibles dans le livre exposé sur le stand de Girardo & Co.
Un véritable coup de cœur, tant pour le modèle que pour son palmarès exceptionnel et son lien particulier avec la France et le Tour de France Automobile, un événement qui me tient tout particulièrement à cœur. Merci à Max Girardo et à son équipe de redonner vie à de telles légendes.
Ferrari 340 Mexico Vignale Spyder et Berlinetta
Si vous pensez que cette 250 GT SWB est la seule Ferrari d’exception présentée sur le stand de Girardo & Co, vous sous-estimez l’ampleur de leur sélection. À quelques mètres à peine se trouvent deux Ferrari 340 Mexico, une Vignale Spyder et une Berlinetta, toutes deux aux ailes avant merveilleusement sculptées.
Le Spyder, châssis #0228AT, est tout simplement unique : il s’agit du seul 340 Mexico Spyder jamais produit, conçu sur mesure par Ferrari pour dominer la Carrera Panamericana. L’histoire prit cependant un autre tournant, car l’Américain Bill Spear, qui devait piloter cette merveille, n’a pas pu prendre le départ de la course. Ce bijou, dans sa livrée blanc et bleu, brilla tout de même sur les circuits américains : entre les mains de Bill Spear et Phil Hill, il remporta le championnat Sports Car Club of America en 1953.
À ses côtés, se dresse la Berlinetta, châssis #0226AT, l’une des trois unités produites dans cette configuration. Reprenant sa décoration d’époque appliquée à la main, elle raconte une histoire tout aussi fascinante. Lors de la Carrera Panamericana 1952, c’est nul autre qu’Alberto Ascari, qui en prit le volant. Cependant, dès la première étape, un accident mit fin aux espoirs de victoire.
Ferrari 550 Maranello Prodrive CRD03
Parmi les deux 550 GT1 et la 575 GT1 présentes cette année sur les stands de l’allée principale, le châssis CRD03 mérite une attention particulière. Ce dernier détient un record unique : il a participé cinq fois aux 24 Heures du Mans, soit le plus grand nombre pour un châssis Ferrari à 12 cylindres.
Pour marquer cet exploit, Girardo & Co a présenté cette Ferrari 550 GT1 dans une configuration spéciale, arborant un patchwork de ses cinq livrées historiques, portées entre 2002 et 2006.
Lors de sa première participation en 2002, engagée par Prodrive, la 550 décroche la pole position dans la catégorie GTS, annonçant d’emblée ses ambitions. En 2003, elle passe sous les couleurs de Luc Alphand Aventures et termine 4e en GTS, poursuivant sa régularité en endurance. L’année suivante, de retour chez Prodrive Racing dans sa livrée rouge emblématique, CRD03 monte sur le podium en décrochant la 3e place en GTS, avec au volant Colin McRae, Rickard Rydell et Darren Turner.
En 2005, c’est Cirtek Motorsport qui la fait courir, atteignant une solide 4e place en GT1. Enfin, pour son ultime apparition au Mans en 2006, cette 550 GT1 est engagée par Russian Age Racing, qui l’amène à une honorable 10e place en GT1.
1998 Mercedes-Benz CLK GTR #11
Chez Fiskens, une Mercedes CLK GTR arborant la livrée iconique D2 trône sur l’un des podiums. Le châssis #011 est la seule voiture entièrement neuve construite pour la saison 1998. Parmi son palmarès en compétition, elle a terminé à la 3ᵉ place à Oschersleben et a également été la dernière CLK GTR à remporter une course : les 500 km de Silverstone 1998. Elle fut pilotée lors de ces deux courses par le champion en titre de la FIA GT, Bernd Schneider, aux côtés du futur pilote de Formule 1, Mark Webber, avant d’être retirée par l’équipe d’usine.
1970 Porsche 911 S/T – Ex-Jacky Dechaumel
Achetée en 1970 en tant que Porsche 911 2.2S par le pilote privé et garagiste parisien Jacques Dechaumel, la 9110300551 a été modifiée par ce dernier pour atteindre la spécification complète S/T Groupe 4 lors de la saison 1971. Ces modifications ont été réalisées à l’aide de pièces d’usine fournies par Sonauto, permettant à la voiture de participer à des épreuves mythiques telles que les 1000 km de Spa, les 24 Heures du Mans, et les 1000 km de Paris.
Incroyablement, cette 911 est restée entre les mains de Jacky et Daniel Dechaumel pendant 43 ans, avant d’être vendue en 2015 à son propriétaire actuel, un collectionneur averti. Celui-ci a entrepris une restauration complète depuis le châssis, effectuée par Prill Porsche Classics, afin de ramener la voiture à sa configuration des 24 Heures du Mans 1971. Durant cette restauration, elle a été équipée d’un moteur 2.5L S/T préparé d’époque, ainsi que d’éléments légers : capot et ailes avant en fibre de verre, portières et capot arrière en aluminium, et vitres en plexiglas.
Fraîchement restaurée, la 911 S/T Dechaumel est désormais prête à rugir de nouveau sur la ligne droite des Hunaudières lors du Le Mans Classic 2025, où elle a déjà obtenu une inscription. Nous lui donnons rendez-vous en juillet !
Aston Martin Vantage GTE châssis 005
Bien que les voitures modernes ne soient généralement pas mon principal centre d’intérêt lors de ce type d’événement, il m’a été impossible de passer à côté de cette Aston Martin Vantage GTE. Accompagnée de la DBR9/10, victorieuse des 24 Heures du Mans en 2007, cette Vantage GTE, châssis 005, a marqué l’histoire de la discipline 10 ans plus tard. Pilotée par Darren Turner, Jonathan Adam et Daniel Serra, elle décroche la pole position, réalise le meilleur tour en course, puis s’impose dans le dernier tour lors des 24 Heures du Mans 2017.
Bugatti Type 59 : 3 des 6 exemplaires
Le stand ne payait certes pas de mine aux premiers abords, mais il abritait la moitié de la production des Bugatti Type 59, dont un modèle exceptionnellement converti par Bugatti en Sports Roadster à la fin de sa carrière en Grand Prix. Considérée comme le dernier “Pur Sang” de la marque, la Type 59, lancée en 1933, n’a jamais vraiment brillé par ses performances en compétition. Malgré son puissant moteur huit cylindres en ligne à compresseur développant 240 chevaux, elle peinait à rivaliser face aux redoutables Flèches d’Argent de Mercedes-Benz et Auto-Union, qui dominaient les circuits dès 1934 avec une avance technique indéniable.
Au cœur de ce groupe de Type 59 se trouve le châssis #57248, un Sports Roadster remarquablement préservé. Cette voiture d’exception a récemment remporté sa classe au concours d’élégance de la Villa d’Este, et a également décroché le prestigieux Best of Show à Pebble Beach l’année dernière. Un modèle à la fois rare et d’une élégance inégalée mais qui ne manque pas de sortir de sa collection.
F1 Brawn GP 2009 001/01
Les fans de Formule 1 ne devaient absolument pas manquer le stand Bonhams à Rétromobile (lire ici). Tandis que leur vente avait lieu dans le Grand Palais (article ici), la maison de vente aux enchères présentait deux Formule 1 modernes disponibles à la vente. Si l’Aston Martin AMR21 de Sebastian Vettel n’a pas connu une carrière des plus brillantes, la Brawn GP, qui a mené Jenson Button à son titre de champion du monde, en a une !
Le châssis révolutionnaire Brawn GP 2009 001/01 fait partie des trois seuls jamais construits. Il a fait ses débuts historiques lors de la première course de la saison 2009 en Australie, où Brawn a signé un impressionnant doublé. Cette voiture innovante a stupéfié le monde du sport automobile avec son concept de double diffuseur, permettant à Brawn GP de décrocher les titres de Champion du Monde des Constructeurs et des Pilotes lors de sa seule et unique saison.
La saison 2009 de Formule 1 a été un spectacle de rebondissements, tant sur la piste qu’en dehors, au point d’être l’objet d’une série documentaire sur Netflix, narrée par Keanu Reeves. Je vous recommande vivement de la découvrir.
Ferrari 250 GT SWB
Voici le châssis #1539, un exemplaire particulièrement symbolique, puisqu’il s’agit de la toute première Ferrari châssis court produite et présentée au monde lors du Salon de Paris en 1959. Ce prototype possède des spécifications uniques, avec une couleur extérieure rouge foncé, un intérieur couleur parchemin, des phares antibrouillard de type Tour de France, et servira de voiture d’homologation et de promotion.
Après une brève période de courses réussies en 1960, où Dr. David Lane la pilotera à Kissimmee, Daytona et Nassau, #1539 retourne en Europe pour entamer un nouveau chapitre en Angleterre, de 1961 à 1985. Elle fera ensuite partie de la collection de Lorenzo Zambrano au Mexique jusqu’en 2015.
Depuis 2020, le propriétaire actuel de #1539 est en étroite collaboration avec l’usine Ferrari. En raison de son importance historique, Ferrari Classiche a exprimé le désir d’impliquer l’usine dans une restauration complète selon ses spécifications d’origine, et de fournir toutes les informations relatives à cette voiture légendaire à partir de ses archives.
Ferrari 375 MM Berlinetta Competizione 1953 #0358AM
Ce châssis particulier fait partie des six exemplaires de la Ferrari 375 MM Berlinetta construits en 1953. Avec la 375 MM Competizione, Enzo Ferrari apporta de nouvelles améliorations à sa déjà puissante 375 MM. Les modifications techniques comprenaient un V12 de 4,5 litres ainsi qu’une suspension modifiée, incluant une barre stabilisatrice spéciale. Côté carrosserie, des modifications ont permis une réduction de poids de plus de 100 kg, malgré l’ajout de prises d’air dans les bas de caisse.
Il s’agit de la première Berlinetta construite, livrée à Franco Cornacchia, un concessionnaire Ferrari à Milan et un ami proche d’Enzo Ferrari. En 1953, Cornacchia emprunte le châssis #0358AM à Ferrari pour participer à la mythique Carrera Panamericana. La voiture est engagée aux côtés de quatre Ferrari 340 MM converties à la spécification moteur “375”, dont la Ferrari 340 Mexico Vignale Berlinetta présentée sur le stand de Girardo & Co ! Sous la conduite de l’excellent pilote Umberto Maglioli, la voiture remporte la quatrième étape, avant de se retirer suite à un incident mécanique lors de la cinquième étape.
Au fil des ans, le châssis #0358AM a trouvé une nouvelle vie dans les mains de collectionneurs, notamment Jean Sage, un célèbre collectionneur de Ferrari, qui l’a activement utilisé en course historique à partir de 1996. Aujourd’hui, le châssis réside dans une collection privée européenne et a récemment bénéficié d’une révision complète.
Lancia Stratos Group 4 Usine Africa Safari 1974
Cette Lancia, châssis n° 829.ARO-001637, fait partie des 19 Stratos Group 4 produites par l’usine. Elle possède une histoire unique, bien éloignée des neiges du Monte-Carlo. En 1975, elle est envoyée en Afrique pour Mike Parkes, en tant que voiture de reconnaissance et d’essais, équipée de pièces détachées et de roues supplémentaires, dans la livrée Alitalia. Lors du Safari africain de 1975, elle devint l’outsider derrière les deux voitures d’usine de Munari et Waldegaard. Aux mains de Vic Preston junior, fils du vainqueur du Safari 1954/1955/1965, Vic Preston senior, elle termine à une honorable 11e place au général, manquant le top 10 de seulement 3 minutes. Après cette course, la voiture resta au Kenya, où elle participa à plusieurs autres événements de rallye locaux.
Dans les années 80, le châssis #1637 fut vendu au collectionneur japonais Masanori Yokoyama, qui entreprit une restauration complète en 1991, avec une mise à jour vers la version à culasses 24 soupapes. Depuis 2017, #1637 fait partie d’une collection européenne mais ne sort qu’à de rares occasions.
Lancia Aurelia G.T. 2500 SCUDERIA LANCIA “Corsa” 1953
Cette Aurelia G.T. 2500 Série Spéciale “Corsa”, châssis n° B20-2268, est l’un des six exemplaires d’usine fabriquées par le département compétition de Lancia. Elle a connu un grand succès lors de plusieurs événements entre 1953 et 1955, notamment une victoire au prestigieux Rallye Liège-Come-Liège en 1953. Johnny Claes et Jean Transenster (remplaçant de Jacques Ickx, blessé lors des 24 Heures de Spa) ont impressionné dans des conditions météorologiques difficiles, d’autant plus que Johnny Claes a conduit presque la totalité des 3133 km en raison de la maladie de Transenster. Pour célébrer ce brillant succès, ce châssis fut exposé sur le stand Lancia lors des Salons de Londres et de Paris en 1953, et 72 ans plus tard, elle se retrouve à nouveau à Paris.
Jaguar Type-D vainqueur Sebring 12h 1954
Voici XKD-406, une Jaguar Type-D Short Nose d’usine, considérée comme l’une des plus désirables au monde. En effet, elle fait partie des cinq voitures d’usine de 1954 à être dotées d’un châssis en aluminium. Mais ce n’est pas tout. Son palmarès en compétition est remarquable, avec une victoire aux 12 Heures de Sebring en 1956, pilotée par Hawthorn et Walters, deux secondes places à Goodwood et un record de vitesse établi lors de la Daytona Speed Week 1956, avec Phil Walters au volant, atteignant les 264,138 km/h. Toujours entièrement matching-numbers, cette voiture n’a jamais été restaurée.
Ferrari F40 Hyperion Blue
Enfin, terminons avec un autre coup de cœur, non pas pour son historique, mais pour sa configuration. Présentée par Art & Revs, qui est à l’origine de sa restauration, cette F40 arbore une sublime robe Hyperion Blue avec un intérieur Suede Blue. Il est bon de rappeler que les F40 n’étaient produites qu’en rouge, et bien que plusieurs exemplaires aient été repeints dans diverses teintes, ce bleu ciel lui sied à merveille. Lors de sa restauration, la F40 a bénéficié de quelques améliorations qui feront grincer des dents les puristes : des freins Brembo, une suspension KW entièrement réglable avec un système de levage, une boîte de vitesses de F40 LM, un nouvel échappement, des soupapes de wastegate modifiées et un système de climatisation amélioré.
Le reste / conclusion
Rétromobile regorge de voitures aux passé chargé d’histoires fascinantes, mais il me faudrait presque une année entière pour toutes les décortiquer. Chaque recoin du salon cache un véhicule qui mérite qu’on s’y attarde, et même en prenant son temps, il est impossible de tout voir. À titre d’exemple, je suis passé à côté de la 90e Porsche 911 produite, dissimulée dans un coin du salon. C’est dire à quel point il y a à découvrir ! Pour la suite de la visite, je vous propose une galerie photos variée, pour vous permettre de découvrir ou redécouvrir quelques-uns des stands incontournables de cette édition.
Merci pour tous ces détails historiques ! En effet, je suis passé à côté de quelques pépites… mais fort de cette première expérience incroyable je serai mieux armé l’an prochain !