Parties sous un petit brouillard matinal de la Place Vendôme, les 82 équipages de ce 17e rallye des Princesses ont rallié Dijon, capitale des Ducs de Bourgogne, au terme d’une première étape déjà éprouvante.
Entre coups de foudres et averses orageuses, les Princesses et leurs mécaniques anciennes ont été mises à rude épreuve dès la sortie de la capitale. Et si un véritable déluge de soucis mécaniques a marqué une matinée agitée jusqu’au déjeuner champêtre du Château de Monfort, l’après-midi déjà nettement plus sec a permis à l’ensemble de cette charmante caravane de reprendre ses esprits sur un tracé superbes. De magnifiques petites routes serpentant dans les régions bucoliques et chargées d’histoire du site d’Alesia, champ de bataille légendaire du chef de guerre gaulois que fut Vercingétorix, à la Source de la Seine, nichée dans un havre de verdure, non loin du hameau de Flavigny sur Ozerain. Autant dire l’arrivée à Dijon au terme de ce premier exercice fut accueilli avec soulagement par la majorité des Princesses certes fatiguées, mais dont le sourire, même dans l’adversité, faisait plaisir à voir !
Quand votre moteur fait boum ! Sylvie et sa fille Léa avaient comme un pressentiment, ce matin avant le départ de la Place Vendôme. Tandis que la fifille révisait studieusement son road book, maman, le bidon d’huile à la main, avait le nez dans le moteur de la Spitfire. « A pleine charge, elle a tendance à nous faire des explosions intempestives », souligne-t-elle, légèrement inquiète. Mais en ce jour de grand départ et… de fêtes des mères, l’aventure mère-fille avait aussitôt fait d’effacer le stress. Malheureusement, à peine sorties de Paris, la Spitfire noire était signalée arrêtée sur le bord de l’Autoroute A6.
Premières ‘Zanirolades’. C’est devenu une habitude sur le Rallye des Princesses : afin d’aiguiser la concentration des équipages, Patrick Zaniroli aime y placer d’emblée quelques ‘vacheries’ de navigation. Sur cette édition 2016, il n’aura pas fallu aller plus loin que la case n° 8 du road book pour voir les Princesses non initiées ‘jardiner’ dans la belle campagne.
Jaguar vorace. Féline et affamée, la Jaguar XK120 Sports Car n°6 de 1953, de Sophie Bonvin et Anabelle Buron s’est montrée insatiable depuis le départ de ce RALLYE DES PRINCESSES RICHARD MILLE, ce matin Place Vendôme. Est-ce la relation électrique qu’elle entretien avec l’équipage ? Toujours est-il que cette Anglaise très exigeante a consommé trois batteries en l’espace de quelques heures. Un véritable casse-tête pour l’équipage et pour toute l’équipe de mécaniciens de l’organisation, déjà mise à rude épreuve dès cette première étape…
Viviane Zaniroli aux commandes du rallye ajoute : «Malgré une météo peu clémente nous avons assisté à un merveilleux départ ce matin Place Vendôme. Et même si la journée a été riche en événements et en rebondissements, je n’ai vu que des sourires sur les visages des Princesses aujourd’hui. L’énergie positive de femmes dynamiques, modernes et volontaires qui partent en vadrouille et prêtes à surmonter tous les aléas pour vivre cette aventure exceptionnelle. Ça y est le rallye est parti et c’est bien là l’essentiel après les quelques jours d’incertitudes que nous avons vécu en début de semaine. Aujourd’hui, grâce à notre équipe d’ouverture, six stations-service avaient été répertoriées et nous n’avons pas eu le moindre problème de ravitaillement en carburant ! Génial, non ? C’est cela aussi l’esprit Princesses ! »
Source et crédit photos @ Zaniroli