Le Rallye Monte Carlo Historique 2022 vient tout juste de se terminer, petit retour en arrière, lundi 31 janvier allons voir passer les autos en bord de route avec Phil.
Le point de rendez-vous est l’habituel et spectaculaire Col de l’Echarasson pour la SR12, longue de 17 km. Les conditions météos changeantes n’ont pas offert beaucoup de neige jusqu’à présent aux concurrents, voilà qui évolue puisque quelques kilomètres à peine après le départ de cette spéciale sur route fermée, les conditions sont plus que délicates : une forte couche de neige fraiche recouvre de la glace très dure.
Les premiers concurrents arrivent et tracent la route, une Lancia Stratos en chasse neige, voilà un concept que seul le Monte Carlo Historique peut nous offrir !
Derrière ça commence déjà à bouchonner un peu, évidement qu’une petite traction légère sera plus à l’aise dans ces conditions qu’une 911 sauvage…
Une belle Renault 5 Alpine aux couleurs Calberson engagée par le team Renault Classic…
Après le départ de la 33ème voiture, 16 concurrents ont déjà fait demi-tour, les rails creusés dans la neige mélangée à la glace ont eu raison des plus téméraires. Une voiture est en travers, coincée entre talus et rails, impossible de la sortir malgré l’aide des spectateurs, la route est bloquée et la SR12 est annulée.
Dommage pour les spectateurs présents en nombre, direction le Contrôle de Passage de Saint Jean en Royans vers lequel la plupart des concurrents sont dirigés. Les conditions climatiques plus clémentes et la proximité avec les voitures et les pilotes rattraperont le spectacle manqué dans l’Echarasson…
Des couleurs voyantes pour un chasse-neige, la Lancia Stratos de Carlos Antunes Tavares (DG de Stellantis) et Laurent Perquin, c’est plus prudent 🙂
Le Monte Carlo Historique est apprécié du public car on y retrouve des autos pour tous les goûts, comme cette populaire R17 Gordini qui rappellera des souvenirs à certains…
Une immense Ford Falcon pour les américanophiles…
Ou une microscopique Autobianchi A112 Abarth…
En parlant de puces énervées, les Mini sont bien représentées chaque année, il faut dire que l’héritage des 3 victoires entre 1964 et 1967 leur donne une place de choix dans le cœur des spectateurs
Du coup, côté livrée, le classique combo rouge/toit blanc avec galerie de toit fait toujours fureur !
En parlant d’anglaise rouge, en voilà une que l’on a plus l’habitude de voir sur l’asphalte des circuits que la neige des rallyes hivernaux !
On reste dans le rouge, mais glissons de l’autre côté des Alpes avec une Fiat Abarth 124 Spider juste méchante comme il faut
Pour les amateurs de Fiat, plutôt 124 Coupé jaune moutarde ou 131 Abarth ? Moi je préfère la bleue, et vous ?
Ambiance devant la concession Lyonne, garage Peugeot évidement : DS, 914 ou BMW se suive en colonne gentiment pour passer sous le portique de départ.
Cette Volvo PV544 semble courber l’échine au moment de s’élancer
Sa concurrente de l’époque, la Saab 96 V4 tente d’allonger un peu ses lignes
Avant que le look brique ne s’impose chez Volvo à l’image de cette sublime 242 coupé. Oui j’avoue un faible pour les Volvo, forcément avec des souvenirs de chasse…
Originale, une belle Renault Fregate Amiral, largement équipée d’accessoires d’époque
Tiens un visage connu : François Allain de Vintage Mecanic
Il copilote Alain Serpaggi à bord de cette monstrueuse Renault 5 Turbo 1 aux couleurs Renault Elf
Autre légende française des 80s, la Citroën Visa, ici en version Trophée
L’ouverture aux voitures un peu plus récentes (l’année limite d’engagement a été repoussée à 1983 contre 1979 auparavant) permet de voir des autos du début des années 80, dont les monstrueuses Audi Quattro ! Un autre rythme sur les spéciales … de régularité 🙂
La 131 Abarth témoigne de la fin d’une époque, avant l’arrivée des 4 roues motrices et des Groupe B, toujours aussi impressionnante dans sa livrée Alitalia
En voilà une qui porte bien son nom, la Lancia Beta Monte Carlo !
Le soleil est maintenant couché, mais les concurrents continuent d’arriver. La preuve que toutes les Mini ne sont pas rouges 🙂
Un équipage Russe, qui vient de Russie, avec une voiture russe. Jolie et rare Volga M21 de 1961
Peu courante aussi, une Glas 1300 GT, une allemande avec des lignes du carrossier italien Frua
En parlant d’Allemande, cette Porsche 356 semble flotter sur le bitume !
Cet autre exemplaire arrive tout droit de Finlande, qui a dit que la petite Porsche n’était pas une grande voyageuse ?
Crédit photos @ Phil Paget