Présentée en 2021, la McLaren Artura – sportive hybride rechargeable « accessible » après la rare P1 – s’offre une version découvrable, la Spider. Mais au-delà de l’ouverture de son toit, McLaren apporte son lot d’améliorations qui profitent également au coupé : puissance en hausse, boîte de vitesses plus rapide, échappement plus suggestif et mise à niveau des aides à la conduite.
Il aura fallu deux ans à McLaren pour découvrir l’Artura (lire ici). Il faut dire que la marque a connu des problèmes de fiabilité sur la version Coupé. Le temps de les résoudre, l’arrivée en concessions a été retardé de 18 mois. Mais, dans le segment des supercars, les ventes des versions découvrables sont souvent supérieures à celles des Coupés. La déclinaison Spider est donc inévitable pour McLaren, avec toujours la même philosophie : masse contenue sans sacrifier la rigidité.
Avec 62 kg supplémentaires, l’Artura Spider pèse 1 560 kg à vide (1 457 kg à sec) soit un peu moins que la Ferrari 296 GTS (1 540 kg à sec). Rappel : le système hybride pèse 130 kg. Pour le toit amovible, McLaren utilise une structure rigide rétractable, fabriqué en fibre de carbone et matériaux composites qui s’ouvre ou se ferme en 11 sec via huit moteurs électriques. La manœuvre peut être effectuée soit en roulant, jusqu’à 50 km/h, soit à l’arrêt, à distance grâce via un bouton sur la clé de contact. McLaren propose en option un toit en verre électro-chrome plus lourd mais beaucoup plus lumineux.
Pour cette version Spider de l’Artura, McLaren a revu les flux aérodynamiques, notamment ceux concernant le refroidissement car le capot moteur a été redessiné afin d’y ranger le toit rétractable. A noter, les deux arches derrière les sièges dont la fonction est de concilier la protection des occupants et une visibilité optimisée grâce à une partie vitrée. Avec l’Artura Spider, la marque anglaise reste fidèle aux coupés-cabriolets comme pour les 570S Spider (lire ici) et 750S Spider.
La puissance du V6 3.0 biturbo à 120°, en position centrale arrière, augmente de 20 ch, passant de 585 à 605 ch, toujours pour 720 Nm de couple. Il est secondé par le compact moteur électrique à flux axial affichant 95 ch (70 kW) et 225 Nm. L’ensemble atteint 700 ch, soit 130 ch de moins que la Ferrari 296 GTS (lire ici). McLaren indique aussi une courbe de puissance revue grâce à une optimisation de la cartographie et des passages de rapports 25 % plus rapides qu’auparavant. Autres améliorations : de nouveaux supports moteur, un set up des suspensions revues, un meilleur refroidissement du système de freinage.
Au niveau performances, l’Artura Spider affiche des valeurs quasiment identiques à celles du Coupé : 3 sec sur le 0 à 100 km/h, 8,4 sex sur le 0 à 200 km/h, 21,6 sec sur le 0 à 300 km/h en 21,6 sec et 330 km/h en VMax.
Même si le système d’échappement a été retravaillé pour diffuser une sonorité plus sportive, rouler en silence plus longtemps qu’auparavant est possible, grâce à l’augmentation de 6 % l’autonomie en mode 100 % électrique passant de… 31 à 33 km. Le pack batterie se compose de cinq modules lithium-ion d’une capacité utile de 7,4 kWh. Conformément aux nouvelles directives européennes en matière de sécurité automobile GSR 2, la gamme Artura reçoit une mise à niveau de ses nouvelles aides à la conduite : alerte de franchissement de ligne et détection des limites de vitesse sont désormais de série… surveillance des angles morts et du trafic en marche arrière restant en option (!).
Source et crédit photos @McLaren
