L’après-guerre marque un tournant important en matière de technologie automobile : moteurs plus développés et aérodynamiques soignées. Des ensembles plus performants, conçus et engagés en course par des écuries officielles de plus en plus professionnelles. Dès lors, les luttes en piste vont se révéler plus serrées entre les concurrents.
Un scénario que les engagés de ce plateau 2 du Mans Classic auront à coeur de raviver, aux commandes des nombreuses Aston Martin DB, Jaguar C, D et XK, Maserati 300 S et A6 GCS, Austin Healey 100 M, Lancia Aurelia, Lotus IX et XI, Porsche 356 et autres Triumph TR2. Parmi elles, signalons la Jaguar Type D qui remporta les 24 Heures du Mans en 1955 avec les Britanniques Mike Hawthorn et Ivor Bueb, qui sera pilotée pour l’occasion par un grand spécialiste de l’épreuve : Andy Wallace, vainqueur dans la Sarthe en 1988 sur une Jaguar XJR-9LM. Citons aussi l’engagement de deux Jaguar Type C, modèle qui s’imposa au Mans en 1951 et 1953.
Évidemment Andy Wallace n’a pas donné beaucoup d’espoir aux autres concurrents. Il impose sa Jaguar Type D de 1955 devant Chambon sur Maserati 300S de 1955 et Kriknoff Seiss sur sa légère Lotus XI de 1956. Comme quoi, la puissance pure n’est pas la seule source de performance sur ce grand circuit du Mans. Derrière, les Jaguar XK120, XK140 et Type C, Aston Martin DB2/4, Porsche 356, Mercedes Benz 300 SL, Austin Healey emmènent le peloton.
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Crédit photos @ Joris Clerc et Kevin Goudin