Un quart de siècle que les passionnés de la marque au Cheval Cabré se retrouvent au Circuit du Val de Vienne début Juin pour un grand week-end dédié à leur marque fétiche. Un rassemblement pour la bonne cause puisque les bénéfices sont reversés au service de cancérologie du CHU de Poitiers. Mais il n’est pas seulement question de Ferrari, S&C va bien au-delà pour le plus grand bonheur des amoureux d’automobiles de course, de prestige et de collection.
A peine arrivés, les spectateurs en prennent pleins les yeux avec une exposition de très haut niveau : Bugatti Chiron, McLaren Senna et une rarissime Dauer EB110.
Juste le temps de retrouver ses esprits et paf … une LaFerrari Aperta !
En ce vendredi matin, l’espace Ferrari est déjà bien rempli. 500 Ferrari contre le Cancer, c’est à prendre au pied de la lettre.
La très grande force de S&C, c’est la proximité avec les autos. Direction la pitlane pour voir les bolides prendre la piste. Par où passer ? A travers les box, ceux-ci sont ouverts au public !
Heureusement que nous avions été prévenus, sinon c’était le malaise assuré. L’équipe Ferrari Corse Clienti était présente pour faire rouler deux 599 XX Evo. Mamma Mia !!
En piste, pas moins de 10 plateaux aux thématiques différentes se succèdent.
Scudéria contre Spéciale. Challenge Stradale et Pista étaient aussi présentes pour compléter la gamme des V8 énervées / allégées.
Même chose côté Challenge : 355 / 360 / 430 & 488 se partageaient la piste. Peut-être un ex-pilote de rallye au volant de celle-ci ?!
Un cran au-dessus, nous retrouvons les GT, dont cette 360 Modena GTC qui courut en endurance.
Et enfin, au sommet de la pyramide, les fameuses 599XX Evo et leur V12 de 750ch qui hurle à 9000 tr/min. Une opportunité quasi unique de voir tourner ces monstres sur un circuit français.
Coté anciennes, nous avons été servis avec des modèles emblématiques comme cette Ferrari 250 GT Breadvan.
Une américaine mythique : la ou plutôt les Ford GT40.
Pas convaincus ? Voici une des reines de l’endurance des ‘50s : une Jaguar Type D et son aileron de requin, aujourd’hui repris par les prototypes du Mans !
Encore ? Voilà une Porsche 550 Spyder qui cherche désespérément de l’ombre lors d’un week-end particulièrement ensoleillé.
Les plateaux sont parfois mélangés, Dodge Viper vs Lotus Exige, ce qui donne des duos disons … cocasses !
David Piper, 89 ans et fidèle de l’événement, gare sa 330 P2 juste devant moi ! En panne … Merci !
Le plateau « F1 & Monoplaces » est assez réduit avec tout de même cette F1 Tyrell 023 de ’95 – ex Mika Salo – et son V10 Yamaha.
Mais ce sont les deux Formula SuperLeague – vous vous souvenez de ces monoplaces aux couleurs d’équipes de foot ?! – qui nous font regretter le manque de bruit des F1 actuelles. Pas de photos puisque le V12 de 4,2l hurlant à près de 12 000 tr/min me força à protéger mes tympans à chaque tour !
Allez, une dernière photo de 599XX Evoluzione avant de retourner du côté des boxs.
C’est l’heure des baptêmes de piste ou comment concilier bonne action et souvenir impérissable !
Émotion garantie pour le passager de cette très rare Maserati MC12 !
Sensations tout aussi intenses à bord de deux des Light les plus extrêmes du moment : Donkervoort D8 GTO-40 et Lotus 3-Eleven !
Qu’il est bon de flâner à l’intérieur des garages où les monstres se reposent entre deux sessions.
L’occasion de vérifier que même l’habitacle de la LaFerrari Aperta parait simpliste face à ceux, ultra technologiques, des 488 Challenge.
Tandis que la Ferrari 512M retrouve ce week-end sa rivale du Mans ’71 avec la Porsche 917LH Martini, cette Ford P68 m’évoque le regard de la Lotus Elise S1 !
On termine avec un de mes graals automobiles, cette Dodge Viper GTS-R Le Mans ’99, 10ème au général et vainqueur de la classe GTS.
Enfin … ça c’est avant la séance nocturne du vendredi soir. Ambiance magique ! Ici, le pilote fébrile attend le retour de sa monture, une jolie BMW E21 Gr2 entièrement restaurée.
Les lieux se désertent petit à petit … et la nuit enveloppe les belles bientôt endormies : nouvelle Alpine A110 (déco A110 1600S de JC. Killy aux J.O. de Grenoble 1968) & Ferrari 288 GTO.
Passons maintenant au Rallye touristique du Samedi, avec des participants particulièrement fidèles. C’est que le programme est alléchant : traversées de villages pittoresques.
Passages devant des hauts lieux touristiques / architecturaux : Ici le Château de Montbrun en Haute Vienne.
Balades bucoliques sur de petites départementales sinueuses.
Le tout sans déranger Marguerite et ses copines : mode échappement sport désactivé svp !
Déjeuner dans un cadre prestigieux : Château de Jumilhac le Grand, en Dordogne.
Et des virages, encore et toujours des virages, idéal en Caterham et Lotus !
Sans oublier de répondre aux questions du Roadbook ! Toute aide est la bienvenue !
Comme le dit la publicité, « Et c’est pas fini ! ». Les spectateurs ont également pu apprécier plusieurs shows aériens : le bruit assourdissant d’un Rafale à basse altitude, les figures et tableaux de la Patrouille de France ainsi que le spectacle de Voltige proposé par Alexandre Orlowski, pilote au palmarès édifiant : loopings, vrilles, vol statique à la verticale. Bluffant !
Le Circuit du Val de Vienne a investi dans une structure permettant la mise en place d’expositions temporaires. La collection Rolfo / Gulf était à l’honneur avec notamment les mythiques GT40 / 917K.
Un thème également présent en piste avec la Lamborghini Gallardo GT3.
Mais aussi la Tyrell F1 007/4. Quand on vous parle de proximité avec le public !
Une édition particulièrement riche donc, sublimée par quelques modèles d’exception sur des époques et des thèmes très variés. Le public ne s’y est pas trompé puisque le record de fréquentation a été battu, profitant du pont de l’ascension et de la météo estivale.
Merci pour ce beau reportage qui donne envie d’être spectateur de cet évènement.
Les photographes changent, la qualité des photos reste bluffante sur Automotivpress.
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