Ils l’ont fait ! Malgré une situation sanitaire complexe nécessitant une organisation toute particulière, un parcours revu et un report inédit en Septembre, les équipes de Peter Auto sont parvenues à nous proposer une remarquable édition 2020 du Tour Auto. De l’exposition au Grand Palais à Paris jusqu’au circuit Paul Ricard au bord de la Méditérannée, les 200 équipages ont parcouru 2000 km entre spéciales sur route, épreuves sur circuit et de superbes liaisons sur les plus belles routes de France !
Commençons par l’aspect sportif. Dans la catégorie Compétition, cette édition 2020 a vu le sacré de Raphaël FAVARO/Lucien-Charles NICOLET – leur 3ème victoire sur le Tour Auto (lire ici) – au volant de leur nouvelle monture, une Jaguar Type E. Le podium est complété par Jean Pierre LAJOURNADE/Christophe BOUCHET (lire ici), sur Jaguar Type E également, et Damien KOHLER/Sylvie LABOISNE sur Shelby Cobra 289. La bagarre fut intense jusqu’au dernier moment puisque moins de 30 secondes séparent les 3 équipages après 5 jours de course !
En régularité, c’est l’équipage Père/Fils Jean-François & François NICOULES qui remporte le classement général sur leur Ford Mustang 289. Bravo à eux, mais également à tous ceux qui ont terminé cette épreuve exigeante, comme chaque année !
Le Tour Auto ce sont les plus belles autos anciennes dans les plus beaux décors ! Une occasion idéale pour mettre ma région à l’honneur : Bienvenue en Limousin !
Etape 2 : Clermont-Ferrand / Toulouse
La 2ème étape débute par les épreuves sur le circuit de Charade, dès 7h30 ! Il fallait être bien réveillé pour ne pas se laisser piéger par le redoutable tracé auvergnat. Mais contrairement à l’an passé (lire l’article ici), les conditions étaient bien plus clémentes. La matinée se conclura par une épreuve spéciale sur route à Riom-es-montagnes dans le Cantal. Puis il sera temps d’entrer en Limousin.
EC5 – Pays de Saint Yrieix en Haute-Vienne (87).
Le départ est donné au Château de Coussac Bonneval. Des routes étroites, sinueuses et vallonnées le long des champs attendent les concurrents.
Les spectateurs étaient présents le long des spéciales pour admirer l’engagement des pilotes.
Ces caisses ? Ce sont des pommes, spécialité de la région.
Débriefing à chaud à peine la ligne d’arrivée franchie.
Liaison vers le parc fermé.
A peine le temps de souffler quelques minutes, se désaltérer et ranger les casques, qu’il faut déjà repartir pour rejoindre le parc fermé à Limoges. Peut-être qu’à ce moment-là les concurrents auront le temps de regarder par la fenêtre pour profiter des charmes de notre campagne.
Un champ, une grange, une porte en bois vieillie … typiques des hameaux Limousins.
Marguerite ne semble pas bien perturbée par le vacarme de ces autos de courses historiques !
Soleil couchant en sous-bois … au son du Flat 6 ! Délicieux …
Arrivée à Limoges
Cette longue journée touche à sa fin … enfin presque ! Une fois les autos garées dans le parc fermé, le balai des mécaniciens commence : débriefing sur les points à contrôler, les éventuelles pièces à remplacer voire même les quelques réparations lourdes en cas de pépins mécaniques ou sorties de route ! Pour le public, c’est l’occasion d’approcher les voitures au plus près et détailler ces monstres mécaniques. Avec un peu de chance, il y a un carburateur à régler… un régal pour les oreilles !
La check-list du jour : de simples vérifications.
Les freins sont soumis à rude épreuve !
Tout comme les moteurs. Quelle propreté clinique !
Qui parierait sur un habitacle de course ?
Les pneus VHC ont des dessins très spécifiques. Pourvu qu’il ne pleuve pas !
Allez, un dernier contrôle de la pression des pneus et cette 308 GTB Gr.4 sera prête pour le départ du lendemain.
22h : Enfin, un repos bien mérité, pour les hommes et pour les machines ! Départ à 7h30 demain matin.
Etape 3 : Limoges / Toulouse
La vallée de la Vézère
Jeudi matin, cap au Sud direction la Corrèze. Le départ de la première spéciale du jour à lieu à Arnac-Pompadour. A l’issue de cette épreuve chronométrée, les concurrents emprunteront la D3 qui surplombe la Vézère. Un paysage qui invite à la contemplation mais … la route est encore longue aujourd’hui pour rejoindre Toulouse ! Du coup ils ne s’autoriseront qu’une petite pause auprès des différents fourgons d’assistances postés en bord de la route. Même en liaison, le timing est plutôt serré !
Ce n’est pas de la haute montagne, mais le Limousin propose de nombreuses vallées !
Quel bonheur de voir évoluer cette Ferrari 250 GT Berlinetta ’60 sur nos routes !
Les glouglous du V8 dans la campagne sont un pur bonheur pour les oreilles des mélomanes
Mais personnellement, le cri strident du 6 Cylindres de la BMW M1 Procar est sans concurrence. Chair de poule assurée !
Les Prototypes Porsche étaient à l’honneur cette année. Avec cinq 906 « Carrera 6 » et une 904 GTS, les fans de la marque de Stuttgart étaient aux anges ! Sans parler de la meute habituelle de 911 bien sûr !
Et pourtant, ce seront les Jaguar Type-E qui signeront un doublé en VHC.
Turenne en Corrèze
Malgré cette course effrénée, aucun équipage n’a pu rester insensible au charme du Village de Turenne. Son allée de platanes dirige le regard vers ces maisons en pierres s’élevant sur le promontoire rocheux … Certains ont même fait une petite pause au bar-restaurant du centre-ville !
En Mini, la promiscuité est de mise durant toute la semaine pour les équipages !
En régularité, Jaguar Type-E et Porsche 356 sont bien représentées.
Du côté des Ford Escort, on roule en bande !
C’est ici que ma route et celle du Tour Auto se séparent. La caravane se dirige vers Toulouse avec une nouvelle épreuve spéciale sur route à Saint-Céré dans le Lot, la 3ème de la journée !
Comme chaque année, les moments passés en bord de route à admirer toutes ces voitures historiques sont une véritable cure de jouvence pour les passionnées d’automobiles, mais pas seulement. L’enthousiasme des jeunes enfants au passage des concurrents faisaient vraiment plaisir à voir !
Les classements du Tour Auto 2020 sont consultables ici.
L’intégralité des photos de Sylvain Bonato sont sur son site ainsi que sur nos pages Facebook et Twitter.
Hum … choix difficile ! La M1 et la 250 sont superbes toutes les 2 ! Comme tu le dis, l’historique de la 250 n’est pas très “limpide” mais une fois à côté d’elle, le charme opère tout de même ! 😉
Merci Sylvain pour ce reportage et les magnifiques photos.
C’est bizarre qu’ici ce ne soit pas “fausse” 250 SWB en tête d’article. 😉