Après avoir asservi les 1000 Miglia, Ferrari s’impose au Mans avec sept victoires à partir de 1958, année où sur 24 heures de compétition, quinze se disputent sous la pluie et trois de déluge… Cependant en 1959, Aston Martin se glisse, entre deux, sur la première marche pour sa seule et unique victoire au Mans, confirmant ainsi son succès au Nürburgring. La firme anglaise ne réitérera pas l’année suivante, même si elle réalise l’exploit de voir deux de ses cinq voitures figurer parmi les 13 rescapées des 55 engagées. En 1961, Ferrari fait aussi bien que Bentley et Jaguar en accrochant une cinquième victoire.
Aston Martin DB4 GT, Austin Healey 3000 MK II, Chevrolet Corvette C1, Ferrari 250 GT Berlinetta, Lister Jaguar Costin, Maserati T61 Birdcage, Porsche 356… Au sein du peloton, les spectateurs ont pu notamment admirer des modèles uniques en leur genre comme la Ferrari 250 GT “Breadvan” et la Porsche 718 RSK.
Inversement dans les classements, pour Le Mans Classic 2022 plateau 3, la côte des Ferrari en collection n’incite plus les propriétaires à brusquer leur machine pour aller chercher la victoire… sauf pour la Ferrari 250 “Breadvan” qui ira au crash, dans le rail dans la première chicane des Hunaudières, lors de la 3ème et dernière course du plateau 3. Ce sont donc les voitures anglaises qui sont aux avant postes, alors qu’elles étaient derrière les rouge de Maranello à l’époque.
L’équipage Bryant remporte la victoire de ce plateau, confirmant la performance, la fiabilité et régularité de la Lotus 15. Macari/Newey, eux aussi très réguliers, suivent au volant de la Jaguar Type D. Toujours un moteur Jaguar sur la 3ème marche du podium, mais dans la Tojeiro, de Cottingham/Girardo.entent de la troisième place. Louwman/Wood sur la seconde Lotus 15 n°55 sont au pied du podium, devant Vincent Gaye sur sa Ferrari GT Berlinetta n°40.
Classement du podium Le Mans Classic 2022, plateau 3 :
1/ Bryant/Bryant, Lotus 15 n°18
2/ Macari/Newey, Jaguar Type D n°65
3/ Cottingham – Girardo, Tojeiro Jaguar n°20
Tous les classements ici.
Crédit photos @ Matthieu Bourgeois et Raphael Dauvergne