Ce plateau 6 (1972 – 1979), le plus contemporain présenté au Mans Classic, rassemble aussi nombre de modèles qui ont marqué leur époque.
A commencer par l’Alpine A442B, modèle qui remporta les 24 Heures en 1978 avec Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud, la seule victoire de Renault dans l’épreuve mancelle. Cette Alpine est pilotée par Jean Ragnotti (classé 4ème lors de cette même édition au volant de la version A442A) et Alain Serpaggi (5 participations aux Mans entre 1968 et 1989, vainqueur de la catégorie Prototype 1.15 en 1969 sur l’Alpine A210 présente dans le plateau 4). Autre voiture française à s’être illustrée ici au Mans, la Matra 670 C qui se classa 2ème en 1972 avec François Cevert et Howden Ganley, derrière la voiture sœur de Henri Pescarolo et Graham Hill. Mais aussi l’Inaltera GT, première machine construite par Jean Rondeau en 1976, la Rondeau M378, machine qui détient le record du plus grand nombre de participations au Mans (10) et la Rondeau M379, version qui remporta l’épreuve en 1980 avec Jean Rondeau en personne associé à Jean-Pierre Jaussaud.
Citons la BMW 3.0 CSL qui s’imposa aux 24 Heures de Spa en 1973 avec le duo Toine Hezemans et Dieter Quester. Ainsi que d’anciens modèles du très populaire championnat NASCAR : une Chevrolet Monza, grande rivale des Porsche en IMSA, une Ford Gran Torino et une Dodge Charger. Egalement, la Mirage GR7, dont le modèle termina 4ème de l’édition 1974 avec Derek Bell et Mike Hailwood, mais aussi, la Duckham’s de 1972, première création de Gordon Murray qui sera pilotée par Jacques Nicolet (pilote et propriétaire de l’écurie OAK Racing). Terminons ce riche plateau par la Tecma 755 de conception artisanale, que son créateur Philippe Mettetal avait engagée aux 24 Heures du Mans 1975 et confiée à Jean Ragnotti et Pierre-François Rousselot. Parmi les autres pilotes de notoriété présents dans ce plateau, citons d’anciens vainqueurs de l’épreuve comme Eric Hélary (Chevrolet Corvette C3) en 1993, Gérard Larrousse en 1973 et 1974, et Jürgen Barth en 1977. Ces deux derniers feront équipe sur Porsche 911 RSR Turbo.
En course
Lancée lors d’une éclaircie nocturne, la première course est rapidement neutralisée en raison d’une averse. Les conditions de sécurité n’étant pas suffisantes pour libérer les autos (les plus modernes de l’évènement), la course se poursuit derrière la voiture de sécurité. La première « vraie » confrontation se tient donc aux aurores dominicales sur une piste quasiment sèche. Elle couronne une Lola, celle de Carlos Barbot qui s’impose devant la Ferrari 512 BB LM de Ferrer-Collinot pour une petite seconde seulement ! La troisième course récompense Chris Mac Allister sur une barquette Gulf Mirage qui, par la même occasion, prend le commandement au classement général dans lequel il devance Bardot d’à peine plus de dix secondes ! Deux Porsche 935 suivent à moins d’une minute alors que la Ford Capri 2600 RS de Titford et Reeves gagne l’indice de performance.
Classement au scratch :
1. MAC ALLISTER (GULF MIRAGE) en 2h11’51″189
2. BARBOT (LOLA T280) à 11″938
3. D’IETEREN-LECOU (PORSCHE 935 K3) à 22″053
Indice de performance : TITFORD-REEVES (FORD CAPRI)
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