Après une balade dans les espaces Clubs (lire ici), traversons les paddocks des 8 plateaux Peter Auto présents sur ce Grand Prix de l’Age d’Or 2022. Car oui, une des clés du succès du GPAO, année après année, est bel et bien sa convivialité avec un accès total tout autour du circuit, aux tribunes et aux paddocks pour tous. L’occasion d’approcher des prêts les montures, les pilotes et les mécanos bien souvent en action entre les différentes sessions d’essais et les courses.
Pré-grille pour le plateau Fifties Legend, Felix Godard se concentre au volant de sa belle Cooper T39 de 1955
Briefing de dernière minute pour Eugène Deleplanque à bord de sa monstrueuse TVR Grantura qui remportera la course de 45 min haut la main
Pour la Cortina de Firmenich/Moser, c’est plutôt vérif technique de dernière minute on dirait…
Deux interprétations anglaises de l’aéro, MG vs Cooper
Et on part en piste ! Pas moins de 10 Mini au départ de la course sur les 27 engagés, toujours un régal de voir ses puces se battre entre elles et contre les autres. Les 2 premières au classement finissent 3ème et 4ème séparées de 17 millièmes de seconde au passage de ligne d’arrivée après 45 minutes de course !!
On saute une décennie pour regarder le plateau du Sixties Endurance et la longue course de 2h du samedi soir
Jean-Pierre Richelmi et Philippe Gache, voilà deux noms de la course automobile franco-monégasque qu’il est agréable de voir réunis au volant de cette Lotus Elan 26R, ils n’iront malheureusement au bout de la course
Cette magnifique et performante Lotus XI 1500 ne verra pas non plus le drapeau à damiers, dommage elle était partie pour jouer les troubles fêtes au milieu des grosses cylindrées
En parlant de grosse cylindrée, une belle Mustang GT350
Les 3 Daytona Coupé se sont battues aux premières places avec une horde de Cobra toutes déchainées
La Type-E moins consommatrice d’essence termine 5ème, 1ère des non Shelby
Les mécanos semblent bien affairés autour de la DB HBR5 de 1958…
… quelques heures plus tard le nouveau bicylindre est en place, l’ancien attendra le passage du véhicule d’assistance pour être débarrassé !
Même punition sur une Ford GT40, la manutention du V8 est sans doute un peu moins aisée
Ohh la belle Porsche 935 de 1977 dans une livrée discrète
Toujours aussi surprenant de voir les dessous avec la caisse de 911 étroite plus ou moins intacte et habillée de largeur supplémentaire
Dans le même plateau Classic Endurance Racing II, la Camaro IMSA a fait forte impression ! Je ne sais pas si c’est la largeur des slicks ou la taille de l’aileron le plus impressionnant … jusqu’à entendre le V8 se déchainer.
A ses côtés la Lotus Esprit Gr 5 de 1979 semble presque discrète
Mais sérieusement exotique quand même ! Elle n’aura malheureusement pas beaucoup roulé dans le week-end 🙁
Un peu comme la 935, sous ce monstre de performance se cache une sage Ford Capri. Notez le fond plat, l’extracteur et les appuis, sacré préparation Zakspeed…
A côté de ça une BMW M1 semblerait presque discrète sur ses belles BBS
Puisqu’on parle de jantes, Minilite et Porsche 911 se marient étonnamment bien
Et du classique pour une américaine, cette Corvette est équipée de ravissantes American Racing
Quelle délicieuse déco entre les camemberts Lanquetot et la réclame pour le Mamouth, j’adore 🙂
Nouveauté pour cette édition du Grand Prix de l’Age d’Or 2022, un (petit) plateau de 7 Formule 1 3.5 de 1987 à 1994 ont tourné à plusieurs reprises durant le week-end pour des démos et fêter les 50 ans du circuit Dijon-Prenois. La belle époque des atmos hurlants, un plaisir à voir évoluer à grande vitesse sur ce tracé adapté à ce genre d’engin
La petite Giulietta SZ a tout ouvert pour capter de l’air frais !
De son côté la Ferrari 250 GT SWB cherche l’ombre…
La seconde SWB du plateau quant à elle se fait un festin des insectes locaux 🙂
Crédit photos @ Ambroise Brosselin.