Le Trofeo Nastro Rosso sent bon le basilic et le parmesan, immersion complète en Italie puisque le plateau est dédié aux voitures de sport et GT italiennes des années cinquante jusqu’à 1965. On retrouve ainsi sur la grille de départ un beau panel de la production de Maranello avec une 250 LM de 1964, deux 275 GTB de 1966 et la sublime 250 GT SWB 1961 de l’écurie Francorchamps, des Alfa-Romeo bien sûr Giulia TZ et SZ et Giuletta SZ Coda Tronca, deux puissantes et démonstratives Bizzarrini et surtout des Maserati, deux T61 Birdcage, une A6 GCS et deux 300 S. En extra mi-italienne mi-autre, on retrouve toujours avec plaisir la Porsche 550 A et la RSK 718 ainsi que deux Aston Martin DB2.
Malgré un plateau peu fourni avec seulement 19 voitures, les deux courses du week-end ont été particulièrement haletantes à suivre, celle du samedi offrant une lutte de chaque instant entre la 250 LM de Monteverde/Pearson et la 275 GTB du français Vincent Gaye. Le poussin jaune était parti de la pole avant de se faire dépasser par Gaye mais après une dizaine de tour à ses trousses elle reprend la tête pour ne plus la lacher … jusqu’à quelques tours de l’arrivée. Probablement plus en délicatesse avec ses pneus devant affronter les plus de 30° ambiants sur le circuit de Dijon Prenois, impossible de lutter contre le retour de la 275 GTB qui s’impose finalement, après un triple changement de leader entre les 2 machines dans les 2 derniers tours ! Le podium est complété par la Maserati Birdcage de Guillermo Fierro.
La 250 LM ne pourra prendre le départ de la course de dimanche suite à des problèmes mécaniques, c’est donc Vincent Gaye qui s’impose assez facilement devant le même Guillermo Fierro qui termine juste devant la Bizzarini rouge du duo Muelder/Traber. A noter la belle performance de la Porsche RSK 718 de Christian Vogele qui après une belle 7ème place samedi très disputé termine 4ème dimanche seulement 3 dixièmes de seconde devant la seconde Birdcage après 35 minutes de course !
https://www.youtube.com/watch?v=q0wV_uYbYN4
Crédit photos @ Ambroise Brosselin
Quoi ?! Petrolicious passe avant NA ? Inadmissible 🙂
Si si, ils étaient deux. L’article arrive. Il y en a un qui devait d’abord boucler son article pour Petrolicious !
Merci pour le commentaire Walter. Effectivement le climat bourguignon a été fidèle à sa réputation en nous offrant une des 2 seules options possibles au GPAO : 15° et déluge de pluie ou 35° et pas un filet d’air pour se rafraichir.
Les autres articles arrivent avec encore plein d’autres photos 🙂
Salut Benjamin,
Je pensais effectivement te croiser dans les paddocks ou en bord de piste, mais non…
Du coup personne de NA au GPAO cette année ?
Comme les pneus, vous n’avez pas du avoir froid 😉
Cool toutes ces photos dynamique!
Superbe, vous avez du vous éclater !
(sorry je ne t’ai même pas contacté cette année, impasse obligatoire)