Quoi de mieux en ce lendemain de la 85ème édition des 24h du Mans que parler du Group C ? Sans doute le plateau le plus attendu par le public tant il évoque des souvenirs récents de la magie des 24 heures du Mans, regroupant les voitures de cette catégorie ayant couru entre 1982 et 1993, autant dire un siècle pour le laboratoire technologique que représente la course mancelle.
Les écarts se voient bien sûr en piste, sur la feuille des temps également avec des écarts qui dépassent les secondes… Mais on peut aussi détails ces évolutions dans les paddocks : les Porsche 962 sont principalement en alu avec très peu d’éléments en fibre, des freins en vulgaire acier tandis qu’un peu plus loin la Mercedes C11 d’un certain Mickael Schumacher de l’édition 1991 semble être entre 2 ères, coque carbone et parties avant/arrière en alu et enfin la Cheetah G606 de 1989 est elle full carbone de la tête au pied.
En piste malheureusement l’action est limitée du au nombre de voitures restreintes. Déception pour le public qui espérait retrouver le plateau de Spa Classic, point de Jaguar parmi les 10 voitures engagées et peu d’action en course. La première course de 45 minutes samedi a quand même vu un peu de bagarre entre la 962 et la C11 qui termine à 1 sec l’une de l’autre, loin derrière la 962 C. La seconde course débutait bien avec la C11 en pole qui se fait dépasser par les deux 962 dans les premiers tours de course, les Porsche continuant un duel rapproché avant de connaitre tour à tour des problèmes nécessitant des passages au stand. C’est finalement la Mercedes qui première des 5 voitures à l’arrivée. A croire que les 45 minutes de course sont trop longues pour ces machines technologiques capricieuses et facile à faire fonctionner 30 ans après leurs heures de gloire.
Merci aux propriétaires été pilotes pour leur engagement et leur énergie à faire rouler ces machines qui font rêver bon nombre d’entre nous. Les faire rouler n’est déjà pas facile, les faire aller vite encore moins tant leur exigence en pilote est haute…
Crédit photos @ Ambroise Brosselin