Pour les 55 ans de la Mustang (la sportive la plus vendue dans monde pour la 4ème année de suite avec 113000 ex. en 2018), Ford présente une évolution de la version 2.3L EcoBoost, qui ne s’appelle pas SVO, ni RS ou ST, mais HPP pour “High Performance Pack”. Avec 44 ch et 34 Nm de plus, soit une puissance de 334 ch (330 hp / 246 kW) et un couple de 474 Nm (350 lb-pi), les performances s’améliorent significativement avec 0,5 sec gagnées sur le 0 à 96 km/h (60 mph) et une VMax qui augmente de 16 km/h soit respectivement 5,3 sec et 249 km/h. Au menu un kit aéro dérivé de la version V8 GT Pack Performance, des modifications touchant le moteur (turbo et radiateur), le freinage (disques) et le châssis (suspension MagneRide), le pont arrière (plus court) doté différentiel à glissement limité Torsen.
Swap de Focus RS
Au début, l’idée était de faire un échange de moteur avec la Focus RS (lire notre essai). Depuis le millésime 2018, la version 2.3L EcoBoost de la Mustang a vu sa puissance baisser de 317 à 290 ch, alors que la version du 4 cylindres 2.3L turbo installé sous le capot de la Focus RS (III) développait 350 ch. Afin de retrouver ses poneys perdus, Ford a revu le groupe motopropulseur : un turbo (twin-scroll) de plus grand diamètre (63 mm), un radiateur de refroidissement agrandi, une culasse haute performance, un ECU recalibré et adapté aux deux boites de vitesses manuelles Getrag à 6 rapports ou automatiques SelectShift à 10 rapports et un échappement actif à quatre sorties.
Carl Widmann, ingénieur en chef Mustang, précise : “La puissance ne dépasse pas seulement la version standard de l’EcoBoost 2,3L [290 ch], c’est la courbe de couple qui est plus large, fournissant 90% du couple maximal entre 2500 et 5300 tr/min, soit 40% plus que la version de base EcoBoost. La puissance est plus présente jusqu’à la zone rouge de 6500 tr/min, permettant de profiter de plus de puissance et de couple utilisables au quotidien.”
Le châssis n’est pas en reste. Les trains roulants ont été soignés avec des disques de freins avant de la Mustang V8 GT de 380 mm à étriers fixes à quatre pistons (330 mm à l’arrière). Les suspension MagneRide reçoivent l’appui de barres stabilisatrices de 32 mm à l’avant et 21,7 mm à l’arrière. Un nouvel ajustement à été appliqué à la direction assistée (à commande électronique), à l’antiblocage de freinage, au contrôle de stabilité et aux cinq modes de conduite sélectionnables par le conducteur. L’essieu arrière reçoit rapport de pont plus court (3,55:1) incluant un différentiel à glissement limité Torsen. Les jantes en aluminium usinées de 19×9 pouces sont chaussées de pneus été 255/40R spécifiques Pirelli P Zero Corsa 4, aller sur ce site www.piecesauto.fr. La répartition du poids (1,66T) est annoncée pour 53%/47%.
Enfin, la Mustang 2.3L EcoBoost HPP s’habille du kit aérodynamique Haute Performance de la Mustang V8 GT (lire notre essai) : lame avant, bas de caisse latéral, becquet de coffre, calandre grillagée noire, retro gris magnétique, badges spécifiques…). A noter que quatre nouveaux coloris font leur apparition : Grabber Lime, Iconic Silver, Red Hot Metallic Tinted Clearcoat et Twister Orange.
Le FordPass Connect équipe désormais la Mustang, permettant aux propriétaires d’interagir avec leurs véhicules via un smartphone. À l’aide de l’application téléphonique FordPass Connect, les propriétaires peuvent localiser leur voiture garée, la verrouiller/déverrouiller, vérifier l’état du véhicule, notamment le niveau de carburant, niveau d’huile et alertes d’entretien. Pour les modèles Mustang équipés d’une transmission automatique, le système dispose d’une fonction de démarrage à distance.
Source CP Ford
