Peu de constructeurs automobiles peuvent se targuer de démarrer leur gamme par un coupé 2+ à moteur V8. Qu’à cela ne tienne, Ferrari débarque sur le marché du Grand Tourisme avec la Roma, 620 chevaux et une robe plus épurée que les derniers modèles.
Et de quatre ! Les ingénieurs de chez Ferrari n’ont pas chômé ces derniers mois avec les arrivées successives des 812 GTS (lire ici), F8 Tributo Spider (lire ici) et de la monstrueuse SF90 Stradale (lire ici). La firme de Maranello sait bien garder ses secrets et voilà le quatrième (et dernier) nouveau maillon de la gamme Ferrari pour l’année 2019. La Roma est un coupé 2+ Grand Tourisme, c’est-à-dire avec deux places arrières conçues plutôt pour les sacs de voyage que des adultes bien portants. L’italienne se positionne en entrée de gamme aux côtés de la Portofino (lire ici) uniquement disponible en coupé-cabriolet. Le V8 turbo central avant repris de cette dernière développe la bagatelle de 620 chevaux pour une cylindrée identique de 3 855 cm3, soit 20 chevaux de plus. La Ferrari Roma garde également le même empattement de 2,67m mais grandit de quelques centimètres en longueur par rapport à sa petite sœur pour une hauteur de toit légèrement moindre. Le style casse les codes par rapport aux dernières nouveautés de la marque avec des lignes moins torturées et sans doute plus élégantes. Les quatre feux arrières ronds de la 812 cèdent leur place à des traits horizontaux plus sobres tandis que la taille de la calandre avant diminue fortement. La touche de sportivité se dévoile via les bas de caisse ainsi que le spoiler avant en carbone. L’ADN du cheval cabré n’est plus aussi reconnaissable au premier coup d’œil mais il évolue avec son temps.
Une concurrence clairement visée
Le cœur du coupé, lauréat du prix « Engine of the Year » depuis quatre ans, se voit associé à la nouvelle boite de vitesses à double embrayage 8 vitesses, introduite depuis peu sur la SF90 Stradale. Le V8 de 620 chevaux offre 760Nm de couple dès 3 000 tr/min pour des performances de haut vol. Le constructeur affiche 320 km/h de vitesse de pointe, un 0 à 100 km/h plié en 3,4s et 9,3s pour le 0 à 200 km/h. Le poids de l’engin reste bien maîtrisé avec 1 472 kilos à sec annoncés sur la balance. Un nombre à vérifier, mais s’il vient à se confirmer, signifie que la Ferrari Roma est plus puissante et plus légère que ses principales rivales. Les Mercedes AMG-GT (lire ici), Jaguar F-Type, Aston Martin Vantage (lire ici) et la récente McLaren GT (lire ici) n’ont qu’à bien se tenir. La nouvelle planche de bord, enfin bien plus moderne que les productions actuelles, profite d’une instrumentation 100 % numérique et d’un grand écran tactile. Le prix de vente n’est pas encore annoncé mais devrait se situer non loin de la Portofino. Reste à savoir si l’alliage entre le confort d’une GT et la sportivité assumée d’une Ferrari colleront au « mode de vie typique des années 50-60 de la Ville Éternelle » vanté par Maranello…
Source CP Ferrari
Crédit photos @ Ferrarichat via Philippe Campana, renderings @Ferrari
Bravo Benjamin, tu nous fais passer de bons moments.