Ferrari développe un ou plusieurs projets lui permettant d’augmenter sa production actuelle de près de 20 %, passant de 7664 exemplaires livrées en 2015 à 9000 prévus en 2019. Parmi ceux ci, une “petite” berlinette, la Dino 296, venant se placer sous la 488 et destinée à concurrencer directement la Porsche 911.
Le retour du patronyme Dino
D’après le magazine italien Auto.it, l’introduction en bourse de Ferrari Naamloze Vennootschap, la société de droit néerlandais qui contrôle Ferrari SpA, incite Maranello à un élargissement de la gamme actuelle. Et c’est vers le bas, sous les 150000 €uro, que cela va se concrétiser à court terme. Il faut bien dire que la concurrence – Audi R8 (V10 540 ch), Jaguar F-Type SVR, Lamborghini Huracan LP 580-2, McLaren 540/570, Porsche 911 – s’est considérablement étoffée. Avec la montée en puissance de la 488, Ferrari n’est plus présent sous les 600 ch. Voila donc un bonne raison d’exhumer le patronyme Dino, dont la dernière représentante date de 1974 avec la 246 GT/GTS.
Autrefois décriée et boudée par les amateurs puis collectionneurs, elle fait aujourd’hui la joie des salles des ventes et des événements classics. Ferrari est bien avancé sur ce projet puisque des prototypes tournent actuellement en Emilie Romagne, basés sur des châssis de 488 raccourcis au niveau de l’empattement et d’une longueur maxi de 4,5m (d’où le terme de “petite” Ferrari). Pour le moteur, le Cheval Cabré n’a pas été bien loin pour le trouver, merci Maserati qui fournit le V6 2.9L bi-turbo de l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio. De 510 ch à 600 ch, la fourchette est large pour cibler la concurrence. Entre 540 et 580 ch serait plus juste, de quoi proposer un 0 à 100 km/h en moins de 4,0 sec pour une VMax de 300 km/h. Et Ferrari connait bien ce moteur puisque c’est à Maranello qu’il a été développé. Ce bloc sera monté en position centrale longitudinale. Pour le châssis en aluminium, la suspension, le système de freinage et le transmission à double embrayage séquentiel, tout est dérivé de la 488.
Pas de “Retro-Design” chez Ferrari, qui n’a jamais aimé cela. Le Centro Stile Ferrari a donc choisi un dessin contemporain loin de la réplique modernisée. Coïncidence, le moteur V6 Dino avait été utilisé pour la F1 et F2 dans les années 60. Aujourd’hui, la F1 est revenu au V6 (turbo et hybride), argument imparable pour la réintroduction de cette architecture moteur dans la gamme Ferrari. La marque italienne table sur une production annuelle de 1500 à 2000 Dino 296 livrées. Il faut cependant prendre en compte que l’augmentation excessive de la production Ferrari risque de lui faire perdre un peu de son exclusivité, notion qui a toujours caractérisé la marque de Cavallino Rampante. La Dino 296 (cylindrée 2900 cm3, moteur 6 cylindres) devrait être déclinée en coupé GT et Spider, à toit rigide amovible, GTS. Elle devrait être présentée 50 ans après la Dino 206 GT, soit au mieux en 2017 (au plus tard en 2018). Question : verrons nous la Dino 296 au prochain Salon de Genève ?
Source Auto.it
ça me rappelle étrangement ce que j’avais dessiné quand j’etais étudiant 😀
il en pense quoi Philippe le Corse ,!?