Eifel Rallye Festival 2024 : SuperStage
Eifel Rally Festival Historique

Eifel Rallye Festival 2024 : SuperStage

Après la photo officielle et les premiers tours de roue effectués sur le shakedown (lire ici), les participants de l’Eifel Rallye Festival 2024 se dirigeront vers le “Peugeot SuperStage Hochkelberg”, à parcourir à deux reprises.

Les choses sérieuses commencent maintenant, même s’il est important de rappeler qu’aucun classement n’est établi puisque les spéciales ne sont pas chronométrées. Le seul objectif de ce week-end : le plaisir de conduire !

Depuis ma dernière visite, beaucoup de choses ont changé, notamment les spéciales empruntées. Ainsi, la SuperStage 100% terre dans le parc éolien, avec son saut et son passage dans une flaque d’eau, n’est plus au programme. Et ce n’est pas tout : la spéciale de nuit d’Hilgerath, avec son saut en sortie de forêt, a également disparu. L’ambiance unique de cette spéciale, avec son parfum de barbecues, me manque déjà !

C’est sur cette note de nostalgie que je me rends à la double épingle pour le premier passage de l’après-midi. Après une demi-heure de bouchons pour atteindre le parking public de la zone spectateur, j’aperçois enfin les premières voitures au loin.

Le père de Kalle Rovanperä, double champion du monde de WRC en titre, Harri Rovanperä est présent au volant de sa Peugeot 307 WRC de 2004 ! Marcus Grönholm était également présent en 206 WRC malheureusement contrait à l’abandon assez tôt, Stig Blomqvist fêtait le 40ème anniversaire de son titre de champion du monde avec un Audi Quattro A2. Le belge Bruno Thiry pilotait une Ford Escort RS Cosworth tandis que Nicky Grist, copilote de Colin McRae et Juha Kankkunen était présent avec la Toyota Celica ST185 de ce dernier.

Courue pour la première fois en 2022, cette spéciale est devenue le « double » départ du rallye cette année, étant disputée à deux reprises, en début d’après-midi et en soirée. La boucle de deux tours propose aux pilotes toute la gamme d’une spéciale asphaltée : des chemins agricoles étroits en montée et en descente, des carrefours serrés, des virages rapides, des pavés, un village, des épingles, ainsi que des sections rapides sur de longues lignes droites. Tout est là et visible pour les spectateurs. Enfin, du moins, sur le papier…

En effet, sans tabouret sur lequel monter, il est quasiment impossible de voir correctement les deux épingles en raison du nombre de spectateurs. Les Allemands sont très bien équipés : ils sont soit installés sur leurs chaises de camping, soit perchés sur des tabourets. En se déplaçant, on peut cependant essayer d’apercevoir les voitures au loin.

Certains segments de lignes droites sont un peu plus proches, mais cela ne suffit pas pour voir cette Opel Ascona ou BMW M3 Gr.A en pleine glisse.

Je tente alors un autre spot le long de la route départementale reliant Daun au Nürburgring, près de l’arrivée de la spéciale. Entre les curieux qui s’arrêtent par simple intérêt et les spectateurs du rallye qui cherchent à éviter les zones réservées, une petite foule se forme le long de la route avant d’être évincée par une équipe de la Polizei.


Déçu par cette SuperStage, je décide de me positionner le long de la liaison de retour vers le parc fermé de Daun pour la soirée.


Les Ford sont rapidement suivies par les Lancia.

La luminosité diminue considérablement, mais les rampes de phares additionnels ne sont pas encore allumées.

Les bombinettes françaises sont bien présentes, ici deux Renault R5 Turbo.

Et là, une Peugeot 306 Maxi.

Méconnue du grand public, la Ferrari 308 GTB a pourtant eu sa part dans le monde du rallye.


Les voitures partant dans l’ordre alphabétique, ce sont les Japonaises qui concluent cette journée, avec deux Subaru Impreza 555 et une Toyota Celica.

Ce vendredi a été plutôt peu productif en termes d’images… Suite aux tragiques accidents survenus lors de ce rallye, il est compréhensible que l’organisation renforce la sécurité des zones spectateurs et collabore avec les autorités pour surveiller les zones non destinées au public. Cependant, je regrette que cette prudence entraîne un éloignement progressif des spectateurs de l’action, réduisant ainsi la proximité si prisée dans le monde du rallye, plutôt que d’investir dans des moyens de sécuriser les spéciales elles-mêmes.

Cela dit, les zones spectateurs sont bien aménagées : plusieurs virages sont visibles, un grand parking est à disposition, des passages piétons sont organisés pour traverser les spéciales, et des options de restauration sont disponibles, le tout supervisé par de nombreux bénévoles.

Heureusement, il reste encore une journée complète pour profiter de ces merveilles et capturer de belles images !

Textes et photos Matthieu Bourgeois (https://www.instagram.com/thecarspots/)

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