Trois mots pour décrire mon week-end, voilà ce que m’a demandé le boss… Après avoir éliminé tous ceux qui rentraient dans les catégories « vulgaire » ou « familier » ou qui ne se trouvaient tout simplement pas dans le Gros Robert, voici les 3 qui me sont restés : wahou, wahouu et wahouuu !
Premièrement quel choc de culture : je savais les anglais passionnés et respectueux, je les ai déjà pratiqué en masse lors de Goodwood Revival ou Donington Classic, mais là l’ambiance familiale et conviviale dépasse tout ce que l’on peut imaginer. Un mécano afféré sur les freins AR d’une Type E va prendre le temps de discuter avec un papy de 80 ans un peu dur de la feuille qui a connu l’auto à l’époque pendant qu’un autre va aider le mioche de 6 ans à se pencher dans le cockpit de cette vieille monoplace juste à côté pour voir le levier de vitesse placé entre les jambes du pilote sous le volant. La passion se partage dans la bonne humeur c’est rare et beau.
Ensuite quels plateaux en piste et quelle densité de voitures : désolé Mr Peter Auto, nous avions trouvé les plateaux du Grand Prix de l’Age d’Or peu fourni, Silverstone Classic ne peut que confirmer cette impression. C’est un minimum de 40 voitures, quand il n’y en a pas 60, au départ de chaque course avec de l’action continue au sein de la meute d’enragé derrière les volants. Le même étonnement à chaque départ des 20 courses du week-end, mais combien il y en a ?!
Enfin, avant de retourner trier les nombreuses photos (le premier tri en a laissé 1427…) pour partager avec vous ce week-end dans son intégralité, les courses mais aussi les paddocks, les espaces clubs, les concerts, les animations pour toute la famille. Prenons en de la graine, il s’agit bien là d’un festival populaire destiné à toute la famille, avec des courses de voitures anciennes autour. Chez nous on aurait tendance à concevoir l’inverse et délaisser un peu trop les à-côtés, ici pas du tout.
On pourrait être tenté de dire que l’organisation au top de Silverstone Classic n’a pas fait les choses à moitié, ce qui est vrai, sauf pour la météo ! On sait que l’Angleterre est réputée pour son climat disons humide, on pouvait s’attendre à un peu de pluie. Et bien non, ce fut moitié beau, moitié pas beau : grand soleil et coups de soleil le samedi, pluie sans discontinuer et 11°C tout le dimanche 🙂
Merci messieurs les rosbiffs d’aimer autant l’automobile ancienne et de la faire vivre de la sorte. Savourons notre chance de vous avoir comme voisin et de pouvoir profiter de vos manifestations… La suite tout bientôt avec quelques articles thématiques et bien sûr plein de photos !
Crédit photos @ Ambroise Brosselin
C’est pas faux, certains le font mais je ne sais pas trop comment ils font…
On est d’accord Benjamin, mais le public participe grandement à la réussite de cette grande fête. Et là on a un peu de retard sur nos voisins britons : ça te viendrait comme idée d’aller au GPAO avec ta femme, ton p’tit garçon de 4 ans et papy qui a envie d’aller humer la gomme brulée en te disant que tout le monde va bien s’amuser ? 🙂
Le problème n’est pas tant une question d’organisation, mais une question de mentalité, pour avoir la même chose en France.
Le GPAO pourrait être aussi convivial si tout le monde se prêtait au jeu dans les stands.