A mon tour de vous faire part de mes meilleurs souvenirs 2017. Une année de changements personnels qui ne m’ont pas toujours permis de faire les essais que je voulais. Mais en regardant dans le rétro, il apparaît quand même que l’année fût riche en expériences automobiles.
Afin de faire monter un suspens insupportable pour vous, je vais énumérer mes grands moments du moins au plus intense.
En premier lien l’essai de la Tesla Model X 90P m’a conforté dans la bonne impression que m’avait déjà donnée la Model S, lors de son essai. Il s’agit encore une fois d’un véhicule extrêmement aboutit et beaucoup plus agile qu’on pourrait le croire au vu de sa masse importante. Le côté fun des portes papillons à l’arrière me donnera toujours la banane.
La meilleure surprise de l’année viendra de l’Infiniti Q60 2.0L. Ayant récupéré l’auto pour me rendre au salon de Genève, je n’espérais qu’une routière confortable. L’Infiniti a plus que comblé mes attentes. Confortable, raisonnablement performante, le grand coupé japonais s’est avéré non seulement une parfaite compagne de voyage, mais grâce à son architecture de propulsion, elle a su se montrer amusante aussi. La grande sœur Infiniti Q60S à moteur V6 3.0L et 4 roues motrices, bien que forte de presque le double de puissance, s’avérera beaucoup moins homogène et joueuse.
La dernière génération de Honda Civic Type R (article de l’essai à venir bientôt) m’a aussi procurée beaucoup de plaisirs. Toujours aussi spectaculaire esthétiquement, elle améliore sur quasiment tous les points les prestations de la version précédente. Plus confortable, plus efficace, plus amusante aussi à piloter, c’est une véritable réussite qui m’a rapidement fait oublier la Focus RS qui était pourtant ma préférée dans le segment jusque-là.
Moins efficace, la Mazda MX-5 RF m’a aussi séduit. Certes je ne suis jamais totalement objectif lorsque je parle du roadster mythique Hiroshima, mais cette version « targa » propose un vrai changement. Esthétique en premier lieu. La RF dégage une vraie personnalité, très réussie de mon point de vue. A la conduite, il s’agit certainement de la moins dynamique des MX-5 de dernière génération, mais cela reste très anecdotique et ne sera sensible que pour les habitués du modèle. La voiture reste toujours un régal à mener sur petites routes où son équilibre et sa taille réduite en font un jouet fantastique. D’autant fantastique, qu’il est possible de se faire plaisir à son volant sans risquer son permis à chaque ligne droite.
Enfin le coup de cœur de l’année revient à l’Alfa Giulia QV. La marque au trèfle signe là son véritable retour dans le monde de la voiture de sport. La 8C était trop exclusive, la 4C peu aboutie. La Guilia est magnifique, performante et efficace. Bref, tout ce qu’on peut attendre d’une voiture de cette catégorie. Cerise sur le gâteau, elle est plusieurs dizaines de milliers d’euros moins chère que ses concurrentes allemandes (BMW M3, Audi RS4 et Mercedes C63 AMG). En contrepartie, il semblerait qu’il y ait quelques loupés sur la gestion électronique qui rendrait l’utilisation régulière de l’auto un peu compliquée. Mais ne boudons pas notre plaisir. L’auto fait rêver, autant avant qu’après en avoir pris le volant. Cela fait bien longtemps qu’Alfa Romeo ne nous avait pas proposé un tel chef d’œuvre.
Du côté des événements, entre le Salon de Genève et Art & Élégance à Chantilly, je me suis contenté de faire dans le classique cette année. Deux rassemblements toujours splendides mais de mon point de vue un peu en dessus de ce qui était proposé les années précédentes.
2018 sera certainement moins riche en essais que les années passées, la faute à un changement professionnel de mon côté. Mais à défaut de quantité, j’essayerai de privilégier la qualité des essais. Les grands événements resteront encore une fois assez classiques : Salon de Genève, Mondial de Paris, Le Mans Classic…De quoi entretenir la passion et tenter de vous faire partager ces grands moments.
Bonne année 2018 !