On ne peut pas dire que le V8 TFSI 4.0L bi-turbo qui équipe les RS6 et RS7 soit du genre fainéant. Et pour tant, Quattro GMBH, le département sportif du constructeur aux anneaux vient de l’upgrader avec 45 ch et 50 Nm de plus, soit une puissance de 605 ch pour 750 Nm de couple !
Mais quelle mouche a dont piqué Audi pour booster son V8 TFSI 4.0L bi-turbo ? La Mercedes AMG S 63 de 585 ch ou la Porsche Panamera S de 570 Ch ? Ce bloc produit désormais une puissance de 605 ch à 6 800 tr/min et un couple maximal de 750 Nm avec overboost entre 2 500 et 5 500 tr/min. En mode normal, “seul” 700 Nm de couple sont délivrés par le moteur. C’est mieux que le V10 FSI 5.2L de 610 ch de la nouvelle R8 V10 Plus qui développe “uniquement” 560 Nm de couple ! Pour arriver à ce résultat, les ingénieurs ont retravaillé les conduits d’admission des soupapes du haut moteur ainsi que les réglages des deux turbos. La boite de vitesses est à double embrayage à 8 rapports, de type S-Tronic.
Bien évidemment, malgré la masse des RS6 et RS7 frisant les 2 T (!), les performances sont stratosphériques pour la catégorie et leur gabarit : le 0 à 100 km/h est annoncé en 3,7 sec soit 0,2 sec de mieux que les anciennes RS et sur 0 à 200 km/h le gain est de 1,4 sec avec 12,1 sec. Les chronos de certaines supercars ne sont pas loin… respectivement 3,2 sec et 9,9 sec pour la R8 V10 Plus. Pour la VMax, les 280 km/h sont accrochés et avec le pack dynamique plus en option, l’aiguille atteint 305 km/h. On vous fait grâce des vocalises du moteur avec l’échappement Sport est de série. Conso et rejets de CO2 restent identiques aux valeurs du bloc version 560 ch.
Qui dit RS, dit looké chez Audi. L’extérieur se différencie avec le monogramme “quattro” incrusté dans le bas de la calandre, les prises d’airs à la finition “titane mat”, des jantes de 21 pouces en aluminium en série (285/30 pour la RS6 et 275/30 pour la RS7), des freins carbone-céramique (option) et un différentiel central qui en configuration standard distribue 40 % de la puissance vers l’essieu avant et 60 % vers l’essieu arrière. En option, un différentiel sport sur l’essieu arrière avec une distribution active du couple entre les roues intérieures et extérieures peut être monté. Enfin, le nuancier propose la peinture spéciale exclusive “bleu Ascari”.
Avec son réglage dynamique, la suspension adaptative RS de série abaisse la carrosserie de 20 mm. Le contrôle intégré des amortisseurs varie en fonction des conditions de route, du style de conduite et du mode choisi dans l’Audi Drive Select. Audi propose également la suspension RS Sport Plus, encore plus rigide, avec le Dynamic Ride Control (DRC). Enfin, il est possible d’opter pour la direction dynamique avec démultiplication variable… très décontenançant à l’usage. Le conducteur peut paramétrer son véhicule via l’Audi Drive select : la direction, le moteur et sa sonorité, la boite de vitesses et le différentiel sport en option. Nouveauté sur les modèles Performance ; comme sur la R8 ; le conducteur peut choisir parmi les modes auto, comfort, dynamic et individual sans quitter les yeux de la route grâce au bouton spécial sur le volant. L’ESC dispose d’un mode Sport et peut être désactivé… ouh, là, artung !
L’habitacle se pare de sièges sport RS de série avec renforts latéraux et appuie-têtes intégrés qui peuvent être bi-tons noir et bleu avec le pack design RS performance en option incluant cuir et Alcantara au design alvéolé. L’ensemble s’accompagne de coutures contrastantes sur les accoudoirs, le volant, le levier de vitesses et les tapis auxquels s’ajoute des appuis pour genoux en Alcantara et les incrustations bleues dans le carbone de la planche de bord. Enfin, lorque le sélecteur de vitesse est en mode manuel, un indicateur de rapport sur le système d’information du conducteur ou sur l’affichage tête-haute (de série) indique la limite du régime moteur. Les tarifs français débutent dès janvier 2016 à partir de 133 700 € pour la RS 6 Avant Performance et 142 900 € pour la RS 7 Sportback Performance.
Source CP Audi
