Cinq ans après sa présentation sous forme de concept, voici enfin l’Aston Martin Valhalla sans sa version définitive. La supercar anglaise se place en concurrente des Ferrari SF90, Lamborghini Revuelto, Mercedes-AMG One. Produite à 999 exemplaires à partir de mi-2025, elle reçoit finalement un moteur V8 4L biturbo Mercedes-AMG. Son tarif devrait dépasser les 800 000 €.
Souvenez-vous de la présentation du concept AM-RB 003 au Salon de Genève 2019 (lire ici). Nommé Valhalla, en référence à la mythologie scandinave, mot qui désigne un lieu « la salle des morts » (!), se dévoile dans sa version définitive après une première présentation en 2021 (lire ici). Développé en parallèle de sa sœur Valkyrie (lire ici), c’est la première Aston Martin de « série » à motorisation hybride. Au menu le V8 4L biturbo de 828 ch et 857 Nm d’origine Mercedes-AMG (Black Series). Il est secondé par trois blocs électriques d’une puissance de total de 251 ch (185 kW) pour 243 Nm : deux sur l’avant (un pour chaque roue) et un dans la transmission associée à un différentiel arrière électronique (E-diff). Les deux sur le train avant gèrent la vectorisation du couple, la traction en mode 100 % électrique et… la marche arrière. En effet, la boîte de vitesses à double embrayage à huit rapports en est donc dépourvue.
Au total, ce sont 1 079 ch et 1 100 Nm qui sont disponible dans le meilleur des cas, suivant les différents modes de conduite de la Valhalla. La conduite écolo « zéro émission », à une vitesse maximale de 140 km/h, se limitera à 14 km via la batterie de 6 kWh sous 400V. Aston Martin annonce le 0 à 100 km/h en 2,5 sec et une VMax bridée électroniquement à 350 km/h. Pas de 600 kg d’appui aérodynamique sont générés entre 240 et 350 km/h, soit 70 kg de plus que la Ferrari SF90 (lire ici).
La modification la plus visible est le dessin du masque avant par rapport au concept d’origine : légèrement rehaussé, ouverture d’aération plus grande, blocs optiques à l’agencement diffèrent. A noter le spoiler avant mobile, les portes creusées pour diriger l’air vers les ailettes présentes sur le plancher améliorant le refroidissement du système de freinage, capot moteur muni d’une prise d’air avec double sortie d’échappement, l’aileron arrière actif avec système de réduction de traînée DRS comme en F1 (se soulevant de 255 mm sur toute sa largeur en mode Race), signature lumineuse et diffuseur légèrement modifiés.
Les jantes en alu forgé ou magnésium (-4 kg chacune), chaussées de pneus Micehlin Pilot Sport (5 ou Cup 2 selon les options) de 285/30 ZR 20 à l’avant et 335/30 ZR 21 à l’arrière abritent des disques carbone-céramique de 410 mm avec étriers à six pistons à l’avant et 390 mm avec étriers à quatre pistons à l’arrière. La monocoque en carbone affiche 120 kg sur la balance ce qui n’empêche pas l’Aston Martin Valhalla d’annoncer 1 655 kg. L’hybridation rechargeable a un impact notable sur la masse.
A bord l’ambiance est typée course, beaucoup moins minimaliste que la Valkyrie, mais beaucoup épuré que ses concurrentes, à base de fibre de carbone recyclée et forgée. Console centrale, tableau de bord à double écrans et volant type F1 ont été redessinés. Par contre, les sièges baquets au profil très fin sont en fibre de carbone complètes (non recyclées). L’ouverture des portes en élytre avec une partie du toit creusé permet un accès facilité à bord.
Source CP et crédit photos @Aston Martin
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