Inutile de vous le cacher, depuis la présentation de la nouvelle grande berline Alfa et surtout la lecture de sa fiche technique, la Giulia nous a tapé dans l’œil. Comment rester insensible au charme de cette ligne italienne et dynamique qui démontre que la marque turinoise est de retour aux affaires avec une grosse louche de passion ! Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle figure d’ailleurs en bonne place dans nos tops 10 du dernier Salon de Genève. 🙂
Le vaisseau amiral Fiat surprend en marquant le retour à la propulsion, un argument de poids quand la sportivité est mise en avant, mais aussi un pied d’égalité non négligeable avec 2 marques premium allemandes qui ont su conserver ce particularisme. Avec une ligne splendide (avis subjectif totalement assumé de notre part) et un gabarit proche de celui de la série 3 elle pourrait bien se tailler un morceau du gâteau dans ce segment, sous réserve bien sûr de présenter des qualités de fabrication à la hauteur. Si la gamme propose pour le moment 5 niveaux d’équipement, 4 motorisations dont 3 diesel (pouaah) ; c’est dire l’ambition commerciale d’Alfa Romeo et notamment envers les flottes professionnelles ! ; 2 modes de transmission – boite méca ou auto à 8 rapports -, c’est bien la dernière ligne du tableau qui nous intéresse : Giulia Quadrifoglio 2.9 V6 biturbo 510 cv ! Oui, côté essence la gamme paraît bien vide avec cette seule proposition…
Et oui pas de faute de frappe, on parle bien de cinq cents dix chevaux dans une berline grand public, soit 32 de plus que la Ferrari F40 mythe et légende absolue des supercars de mon enfance ! Là où la surprise est agréable, c’est que si l’annonce de cette berline musclée avait pu passer pour un coup médiatique aidant à la commercialisation du nouveau modèle, Alfa joue le jeu et la propose « pour de vrai » aux clients, les commandes ouvrent en concession dès la fin de cette semaine !
Le communiqué de presse décrivant dans le détail toutes les finitions, depuis l’entrée de gamme (diesel 136 cv) à 30.900 Euros, jusqu’à « notre » Quadrifoglio, on s’arrête sur quelques points de cette dernière : spoiler avant actif en carbone, suspensions pilotées, jantes 19’’ Leggera, capot, toit et spoiler arrière en carbone, … Alfa semble avoir mis les petits plats dans les grands pour frapper un grand coup avec cette Giulia dévergondé au look sexy, car le tarif affiché de 79.000 Euros semble presque raisonnable par rapport aux productions germaniques directement concurrentes pour un niveau de performance certainement comparable. En attendant impatiemment un essai, il est toujours possible d’aller contempler les belles berlines de l’histoire Alfa, dont la nouvelle Giulia, au MotorVillage en bas des Champs Elysées à Paris. Merci Mr Alfa de continuer à faire vivre la passion automobile qui a illustrée l’histoire de la marque ! Espérons que nous aurons plus de chance de l’essayer qu’avec la 4C…
Source : CP FCA
