Présentée en grande pompe par Sergio Marchionne ; CEO de Fiat Chrysler Automobiles ; accompagné du chanteur lyrique Andrea Bocelli, l’Alfa Romeo Giulia ne pouvait rêver de meilleur patronage. Surprise, c’est dans sa version la plus affutée Quadrifoglio Verde qu’elle se présente en avant première, les sages modèles diesel suivront bientôt, avec une motorisation essence 6 cylindres turbo de 510 ch élaborée en collaboration avec Ferrari !
Avouons le, nous sommes passé un peu à côté quand nous avons reçu les premières photos “fuitées”, avant la fin juin, la veille de sa présentation. Au niveau du design, ce mélange de BMW M4 et d’Audi RS4 ne nous a pas convaincus, pas plus que cette énorme calandre inspirée des 8C et 4C, manquant singulièrement de finesse. C’est ce week-end, à la lecture du communiqué de presse que nous avons réagit. Aucunes infos techniques ou si peu, sauf une indication d’un rapport poids/puissance inférieur à 3 !
Cela laisse présager d’un poids inférieur à 1,5T grâce à l’emploi de matériaux ultra-légers dont la fibre de carbone, l’aluminium et un composé d’aluminium et plastique. La répartition des masses s’annonce équilibrée (50/50)… Wait & see.
Nous sommes très prudent avec les annonces du groupe italien concernant la masse des ses autos, la dernière preuve en date étant la 4C annoncée pour 895 kg à sec et contrôlée sur la balance, par la presse française, à 1021 kg… 126 kg soit 14% d’écart, ce n’est plus un jeu de tolérance !
Quoi qu’il en soit, Sergio Marchionne a tranché. Il est l’heure de sauver Alfa Romeo qui n’a vendu que 68 000 exemplaires de ces modèles en 2014 soit moins que Lancia ! Pourtant c’est cette dernière marque qui sera sacrifiée. L’objectif du boss est d’atteindre un niveau de 400 000 ventes d’ici à 3 ans, soit le double de celles enregistrées en l’an 2000. La Giulia est attendue et pas que par les Alfistes, surtout par les financiers du Groupe Italien. Pour cela, rien n’est trop beau à commencer par le lancement de la nouvelle élue dans le Musée Alfa Romeo, situé à Arses, entièrement rénové pour l’événement et accessible au public depuis le 30 juin.
A l’instar des marques allemandes concurrentes Audi–BMW–Mercedes, Alfa Romeo insiste sur la transmission intégrale, solution technique assurant “des performances élevées et un grand plaisir de conduite”, autant que l’autre choix historique, la propulsion, nouvelle plateforme oblige. Puisque l’on évoque les performances, un seul chiffre nous ait donné, le 0 à 100 km/h couvert en 3,9 sec. Les Audi RS4 (450 ch), BMW M4 (431 ch) et Mercedes C63 AMG S (510 ch) sont battues, avec respectivement 4,3 sec, 4,4 sec et 4,1 sec.
L’électronique embarqué se doit d’être au niveau des 3 allemandes avec la technologie Torque Vectoring pour un contrôle maximum de la stabilité, l’Integrated Brake System qui réduit les distances de freinage ou l’Active Aero Splitter qui gère en mode actif la déportance, y compris à vitesse élevée. De même, la Giulia est équipée de suspensions sophistiquées intégrant une exclusivité Alfa Romeo à l’avant (mais sans plus de précision) et direction très directe. Sur la QV, le freinage est de type carbone/céramique.
A l’intérieur, la planche de bord est tournée vers le conducteur qui disposera de deux molettes, l’une permettant de régler les différents modes de conduite du DNA (Dynamic, Natural, Advanced efficient) et Racing, une première pour la marque. L’autre est dédiée au système multimédia, la majorité des commandes étant centralisée sur le volant, comme le bouton de démarrage.
Plus d’infos au prochain Salon de Francfort en septembre. Le renouveau arrive chez Alfa Romeo avec 7 nouveaux modèles dans les trois années à venir : deux SUV, un coupé, une grande berline, deux berlines compactes et un modèle à spécifier.
Sources CP Alfa Romeo
Il faut voir et essayer ce véhicule avant de lancer des critiques!
Aucun charme Allemand là dedans!
C’est un pur véhicule italien avec un plaisir de conduite à 200%!!!
Je la trouve mieux en 2 portes, super !
deception, c’est une audi/bmw italienne, mais sans doute pas une alfa… dommage dommage…
je pense que juste le style des phares et feux arriere aurait suffit a lui redonner sa personnalité, la si c’est pour copier les autres… ça manque de chaleur tout ça.
mais j’aime assez l’auto quand meme, peu de chance que je craque pour elle cependant, ma 159 a plus de charme je trouve, meme si vieillissante.
Je n’ai pas dis que je n’aimais pas, j’ai juste été déçu venant d’une auto italienne qui par définition doit porter haut le style italien que j’adore. Mais je comprends FCA, la Giulia doit plaire et se conforme aux poids lourds du segment des premiums. Je regrette juste le manque de “sex appeal”, un compble pour une latine. 😉
Désolé de te contredire PHB, mais même si on retrouve pas mal des concurrentes dans le design de cette nouvelle Alfa, moi j’aime assez ! A voir en vrai, et à essayer avec le gros moteur 🙂
Le style italien se perd, dommage… Mais la propulsion revient, enfin !