50ème anniversaire de Lamborghini : nos photos de Milan à Sant’Agata Bolognese partie 3
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50ème anniversaire de Lamborghini : nos photos de Milan à Sant’Agata Bolognese partie 3

50ème anniversaire de Lamborghini
50ème anniversaire de Lamborghini

Ce n’est pas tous les jours que l’on fête les 50 ans d’une marque automobile, et quelle marque puisqu’il s’agit de Lamborghini, créée par l’industriel Ferruccio Lamborghini en 1963, le 1er juillet. 

Ferriccio Lamborghini retiré de son entreprise, les repreneurs se succèdent maintenant la société en survie, en réalisant des investissements à court terme.

Acquisition par Chrysler en 1987

À la recherche d’un investisseur stable, les frères Mimran rencontrent de l’un des « Big Three » américain, Chrysler, qui prend le contrôle de Lamborghini en avril 1987 après y avoir investi 33 millions de dollars. Lee Iacocca acquit Lamborghini sans objectifs précis fixés par le conseil d’administration de Chrysler. Pour relancer la marque italienne, Chrysler injecte dans un premier temps 50 millions de dollars. Iacocca est désireux d’entrer sur le marché des « super sportives », dont la production est estimée à 5 000 exemplaires par an dans le monde.
La décision est prise d’engager Lamborghini en compétition. Installée à Modène, la nouvelle division, dont le budget initial est de 5 millions de dollars, est managée par Daniele Audetto et présidée par Emile Novaro. Mauro Forghieri, un talentueux ingénieur ayant notamment œuvré au sein de l’équipe de la Scuderia Ferrari, est chargé de dessiner un moteur V12 de 3.5L, indépendamment des précédents V12 développés par Lamborghini pour ses GT.
À cette époque, Lamborghini travaille sur la remplaçante de la Countach, la Diablo. Le design initial de la Diablo est signé Marcello Gandini, à l’origine également du dessin de la Miura et de la Countach. La Diablo est officiellement présentée fin janvier 1990 à l’Hôtel de Paris de Monte-Carlo. C’est l’automobile la plus rapide dans le monde et les ventes permettent à Lamborghini de commencer à faire des profits. La présence du groupe américain donna les moyens de mettre en place un réseau de concessionnaires organisé permettant à Lamborghini de dépasser la barre du million de dollars de profits.

L’ère des investisseurs indonésiens à partir de 1994

Mais en 1992 la Diablo voit ses ventes chuter à cause de son prix (239 000 $) qui est devenu trop exorbitant. Par ailleurs, Chrysler juge que le constructeur italien ne vend plus suffisamment d’automobiles pour justifier son investissement. Le groupe indonésien MegaTech, dirigé par l’homme d’affaires Setiawan Djody et le fils du président indonésien Suharto, Tommy Suharto, acquièrent en février 1994 l’ensemble du groupe Lamborghini — l’entreprise italienne, la filiale américaine et la division F1 — pour 40 millions de dollars.
Djody, qui acquit également 35 % du groupe américain de supercar Vector, suggère que Lamborghini et Vector mettent en commun leur savoir. Michael Kimberly, précédemment chez Lotus, Jaguar puis General Motors, est nommé à la tête de Lamborghini. Après avoir passé l’entreprise en revue, il conclut que Lamborghini doit étendre sa gamme à plus d’un ou deux modèles. Il met par ailleurs en œuvre une stratégie de marketing pour mieux faire connaître le patrimoine de Lamborghini. En 1995, Lamborghini génère un résultat positif lorsque la Diablo est dévoilée dans une version sportive SuperVeloce. Mais alors que les ventes de Lamborghini sont en hausse, la société est restructurée ; la holding V’Power de Tommy Suharto conserve une participation de 60 % tandis que Mycom Sedtco, une société malaisienne de Jeff Yap, acquiert les 40 % restants.
N’étant jamais réellement redevenue rentable malgré la hausse des ventes, Lamborghini nomme à sa tête le vétéran Vittorio di Capua, membre de Fiat depuis 40 ans, en espérant que ce dernier saurait finalement remettre sur pied l’entreprise. Capua lance immédiatement des mesures de restrictions budgétaires et réorganise la production dans le but d’obtenir un gain de 50 %. Poursuivant l’idée de Kimberly, Capua met en œuvre un merchandising agressif. En 1997, Lamborghini trouve finalement son point d’équilibre grâce à la vente de 209 Diablo, treize de plus que nécessaire pour atteindre le point de rentabilité.

Audi au commande dès 1998

La crise économique qui touche l’Asie en 1997 oblige le groupe indonésien à se séparer de Lamborghini. Le nouveau président de Volkswagen, Ferdinand Piëch, pris dans une frénésie d’achats dès 1998, prévoit l’acquisition de Lamborghini pour environ 110 millions de dollars. Lamborghini est ainsi achetée grâce à la division “premium” de Volkswagen, Audi, avec l’idée d’un échange de technologies et savoir-faire : « renforcer le profil sportif d’Audi et pour Lamborghini bénéficier de l’expertise technique d’Audi ». Le président d’Audi, Franz-Josef Paefgen, à sa tête, Lamborghini est une nouvelle fois restructurée et transformée en une holding.
La première nouvelle Lamborghini, connue en interne comme le projet L140, doit représenter la renaissance de la marque. C’est la raison pour laquelle elle reprend le nom du taureau ayant résisté à 24 coups d’épée et offert à Don Antonio Miura dont le nom inspira Ferruccio Lamborghini près de 40 ans auparavant : Murciélago. Cette dernière est dessinée par le belge Luc Donckerwolke, nouveau chef du design Lamborghini.
Dans le giron d’Audi, Lamborghini trouve la stabilité qui lui faisait défaut depuis des décennies. En 2003 apparait une Lamborghini plus petite que la Murciélago : la Lamborghini Gallardo, propulsée par un moteur V10, soit deux cylindres de moins que le moteur de la Murciélago. Depuis 2003, cette dernière est déclinée en de nombreuses versions : Spyder, Superleggera, LP560-4, LP550-2 Valentino Balboni, et plus récemment, en LP570-4 Spyder Performante, version spyder de la LP570-4 Superlegerra. Au salon de Genève 2011, Lamborghini présente l’Aventador, qui remplace la Murcielago. Elle annonce de grandes performances grâce à son nouveau V12 de 700 cv (0 à 100 km/h en 2,9 sec et 350 km/h en VMax). Elle a aussi bénéficié d’une cure d’allègement grâce à l’usage de matériaux composites comme la fibre de carbone utilisée pour le châssis et la carrosserie.

Le 50ème anniversaire de Lamborghini, c’est aussi les articles suivants :

Nos photos partie 1 : http://www.automotivpress.com/2013/05/50eme-anniversaire-de-lamborghini-nos.html
Nos photos partie 2 : http://www.automotivpress.com/2013/05/50eme-anniversaire-de-lamborghini-nos_30.html

Départ du Grand Tour : http://www.automotivpress.com/2013/05/lamborghini-50eme-anniversaire-depart.html
Journée 2 : http://www.automotivpress.com/2013/05/lamborghini-50eme-anniversaire-j2.html
Journée 3 : http://www.automotivpress.com/2013/05/lamborghini-50eme-anniversaire-j3.html
Journée 4 : http://www.automotivpress.com/2013/05/lamborghini-50eme-anniversaire-j4.html
Journée 5 : http://www.automotivpress.com/2013/05/lamborghini-50eme-anniversaire-j5.html
Concept Egoista : http://www.automotivpress.com/2013/05/lamborghini-egoista-concept.html

Crédit photos @ Joris Clerc

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