Ce week-end ; du 6 au 8 novembre ; se déroulera à Lyon la grand messe de l’automobile et de la moto de collection, ainsi que des youngtimers dans le cadre du 37ème Epoqu’Auto. Rendez vous incontournable des amateurs et des professionnels, Epoqu’Auto propose cette année encore un menu des plus attractif avec des expositions consacrées aux marques Rolls-Royce et Salmson, aux Porsche 4 cylindres à moteur avant, de la 924 à la 968 et à la Suzuki 750 GSX-R. Incontournable également, le stand Autodiva, l’encyclopédie du sport automobile.
Les 47 000 m² de surfaces d’exposition accueillerons tout d’abord un plateau sera réservé à la DS. « Nous avons décidé de ne plus nous raccrocher aux anniversaires des automobiles de légende pour constituer nos plateaux, mais nous ne pouvions pas passer totalement sous silence les 60 ans de cette voiture mythique. Succès commercial et succès sportifs, mais aussi carrière politique, auprès du Général de Gaulle notamment, et carrière cinématographique, la DS a marqué la vie de nombreux Français et a su faire rayonner le savoir faire de la France à travers le monde. Les visiteurs pourront découvrir la DS 21 Prestige Noire utilisée par Michel Debré lorsqu’il était Ministre de la Défense de Pompidou (entre 1969 et 1973). Nous aurons également le plaisir de présenter un cabriolet DS et le concept car Numéro 9 », précise Alain Guillaume, commissaire de l’expo.
Cette année, les amoureux des belles anglaises seront au centre de toutes les attentions. Les organisateurs du salon ont en effet décidé de célébrer l’un des plus grands constructeurs britanniques : Rolls-Royce. Un plateau constitué d’une vingtaine de voitures rappelleront l’histoire et les fastes de la marque
née à Derby, il y a plus de 110 ans. Ainsi, quatre époques ont été retenu pour représenter la “Flying Lady” : l’avant guerre, l’entre deux guerre, l’après guerre et les années 60’s-70’s. Une trentaine de modèles seront exposés, de la Silver Ghost de 1912 à la Continental R de 1993 en passant par les Phantom, Wraith, Silver Dawn, Silver Shadow et Silver Spur.
Epoqu’Auto mettra également à l’honneur Salmson, l’une des plus fabuleuses étoiles filantes de l’histoire automobile française, qui a fait rêver les puristes de 1920 jusqu’au début des années cinquante et se pose en concurrente de marques comme Delage ou Talbot. Un véritable pan de l’histoire automobile hexagonal, qui a vu le jour en région parisienne au lendemain de la première guerre mondiale et qui s’est illustré aussi bien sur le terrain de la compétition que dans l’univers du grand tourisme. Seront présents les cinq cabriolets 2300S (sur 5 exemplaires produits !) construits par Henri Chapron, une Randonnée Cabriolet 1954 (14 exemplaires produits), une S4C 1934 Cabriolet, une S4 berline 1931, une 2300S 1955 (coupé en strict état d’origine avec 40 000 km au compteur !), une 2300S carrossée en barquette par Charbonneaux (modèle unique), un S4E Coupé 1939 (3 exemplaires recensés à ce jour) et une 2300GT berline carrosserie Motto (modèle unique).
La Fondation Berliet, comme tous les ans, dévoilera l’un des plateaux phares, consacrant une rétrospective aux camions dans la ville après avoir exposé en 2014 les véhicules de la Grande Guerre, à l’occasion du centième anniversaire du début du conflit mondial de 14-18.
Présent sur le salon pour la 7e année consécutive, le magazine Autodiva fait désormais partie des incontournables du salon et les passionnés de sport auto sont toujours plus nombreux à venir découvrir les bolides rassemblés par Gérard Gamand, fondateur de la revue éponyme : “Comme tous les ans nous aurons 12 voitures monoplaces et prototype des années 60 et 70. Ce sont les plus belles années du sport automobile français, avec des pilotes et des voitures qui ont marqué leur temps”. Des F1, des F2, des Protos, habilleront cet espace dédié à la vitesse et aux plus grands exploits automobiles, avec en guise de fleuron la Reynard au volant de laquelle Emerson Fittipaldi est devenu Champion d’Europe F 3000 en 1991.
Pour les moins âgés d’entre nous, l’une des moins aimés des Porsche sera à l’honneur : les 4 cylindres dotées de la transmission Transaxle, autrement dit la branche des 924, 944 et 968 qui marquera l’histoire de la marque de Stuttgart pendant 20 ans de 1975 à 1995, avec des puissances qui ont doublé passant de 125 à 250 ch. A noter 4 exemplaires rares : la 924 S de 150 ch, produite entre 1985 et 1987, la 924 Carrera GT de 210 ch produit à 406 exemplaires pour les besoins de l’homologation en compétition (Groupe 4 FISA), la 924 Carrera GTS produite à 50 exemplaires, version plus radicale de la 924 carrera GT, allégée et développant 245 ch, la 924 GTP qui a couru les 24 Heures du Mans en 1981 aux mains de Jurgen Barth et Walter Rohrl, finissant à la 7ème place au classement général.
D’autres modèles seront présent comme les 944 Phase 1, équipée d’un 4 cylindres de 2,5L de cylindré (la moitié du V8 de 5L de la Porches 928) offrant une
puissance de 163 ch, 944 S2 Cabriolet dotée du plus gros 4 cylindres essence au monde, 3.0L pour une puissance de 211 ch, 944 Turbo Cup spécifique au marché Français (100 exemplaires) de 250 ch, 944 Cup version piste de la 944, modèle créé pour la « Porsche Turbo Cup », première formule mono-type de la marque, 968 Cabriolet d’une puissance de 240 ch grâce à l’adoption de l’admission variable « Variocam » et 968 Club Sport version allégée de la 968 (-50kg) pour concurrencer la toute nouvelle BMW M3 apparue à la même époque.
Enfin, nous ne manqueront pas les 30 ans d’une moto de légende, la Suzuki 750 GSX-R. Une saga qui débute à Cologne, au mois de septembre 1984, à l’occasion du salon de l’IFMA. Une moto défraie alors la chronique sur le stand ‘Zuk. Cette petite bombe dans l’univers de la moto préfigure en fait une nouvelle génération de machines sportives : cylindrée de 750 cm3 pour une puissance de 100 ch et un poids de 176 kg. Son nom s’étale sur les flancs de la selle : GSX-R. Commercialisée au printemps 1985 au tarif de 42 500 francs (soit l’équivalent de 6 480 €), la 750 GSX-R a, dès sa sortie, concrétisé le rêve de ceux qui souhaitait pouvoir rouler sur route ouverte avec une moto de circuit. Véritable révolution technique, la moto affiche les couleurs : cadre Alu, carénage intégral et un rapport poids/puissance inédit jusqu’alors. Au fil du temps, la GSX-R connaitra des liftings esthétique et mécanique : apparition du refroidissement à eau (1992), cadre périphérique (1996) ou encore l’injection (1998).
Plus d’infos sur Epoqu’Auto 2015 : http://www.epoquauto.com/
Sources CP Epoqu’Auto