” It’s a f****ing racing car ! I love it ! “, c’est par ces mots que Chris Harris qualifie la Ferrari F50 (V12 4.7L 5 soupapes par cylindre, 520 cv à 8500 tr/min, 471 Nm de couple à 6500 tr/min, BVM6, VMax 320 km/, 0 à 100 km/h en 3.6 sec, 1230 kg, 349 exemplaires, 1987/1990) et on le comprend à 1000 %.
Avant de donner son avis sur, la F40, il dit de la F50 qu’elle a tout d’une voiture de course : le bruit fabuleux de son V12, son moteur, sa boite de vitesse, son châssis, ses freins… Il enchaine les tours de circuit dans de généreuses glissades dont il a le secret et le talent de pilote. A le voir sur la vidéo, c’est l’extase pour le journaliste dont le sourire au volant (rare tant il est concentré d’habitude).
Pour la F40 (V8 2.9L à 90°, 4 soupapes par cylindre, turbocrompessé par deux IHI, 478 cv à 7000 tr/min, 569 Nm de couple à 4000 tr/min, BVM5, VMax 324 km/h, 0 à 100 km/h en 4,1 sec, poids inférieur à 1088 kg, 1315 exemplaires, 1995/1997), il est étonné par l’équilibre et la puissance de la voiture, ses freins (Brembo) et son moteur plus discret que celui de la F50, sans assistances électroniques, un volant et deux baquets et c’est tout. Pour lui, LA Ferrari c’est elle, ” It’s the ONE ! ” répète t il plusieurs fois en enchainant à son habitude un pilotage coulé en dérives.
Des deux autos F40 et F50, il interview l’heureux propriétaire qui décrit le contexte de ses acquisitions à l’époque, et son “quotidien” au volant de ses exemplaires. On notera les plaques personnelles “33UU” pour la F40 et “77UU” pour la F50, typiquement anglais.